Mauvaise nouvelle pour les ménages : cette grande enseigne ne baissera pas ses prix

Le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Français. Pour les rassurer, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé une baisse des prix de certains produits en 2024. Un avis pas du tout partagé par le patron des supermarchés Leclerc.

La baisse de prix est « difficilement envisageable » pour les supermarchés Leclerc

En effet, Michel-Édouard Leclerc a récemment indiqué qu’une baisse des prix en rayon était difficilement envisageable pour l’année 2024. En cause, les exigences tarifaires demandées par les producteurs jugées « trop élevées », a indiqué le patron de Leclerc lors d’un entretien accordé à BFM Business. Avec une hausse des coûts de production, les producteurs demanderaient des prix 5 à 25 % plus chers, explique Leclerc.

Pourtant, il y a quelques semaines, le Patron de Leclerc avait évoqué le café, la farine, les pâtes et les pizzas comme exemples des produits alimentaires qui devraient connaître une baisse des prix au terme des négociations commerciales entre les industriels et les distributeurs, « Pour 2024, on aura entre 2,5 et 3 %. Ce serait une belle victoire », avait-il annoncé.

Alors que les tensions pourraient s’intensifier durant les négociations commerciales qui se déroulent actuellement entre les fournisseurs et les distributeurs, Michel-Édouard Leclerc se positionne sur une réduction de l’inflation des produits de consommation quotidienne à moins de 5 %. En 2023, l’inflation alimentaire a atteint les 11,9 % par rapport à l’année 2022. Pour espérer avoir une baisse sur les prix de certains produits, les consommateurs devront donc s’armer de patience en attendant la fin des négociations commerciales le 31 janvier prochain.

Envolée des prix des courses de 20,5 % en deux ans

En deux ans, les prix des courses des Français ont augmenté de 20,5%, révèle une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Une augmentation qui concerne la quasi-totalité des produits, notamment ceux de consommation quotidienne, dont certains ont atteint des seuils inédits ces deux dernières années.

C’est le cas du beurre doux de la marque Président, dont le prix a enregistré une hausse singulière de plus de 41,9%. Le papier toilette Lotus s’est également hissé au podium des hausses avec une augmentation de près de 30% plus cher qu’en 2022, détaille Capital qui cite la source. Tout ou presque coûte plus cher, à l’image du pot de Nutella noisettes ou encore celui de cacao d’un kilo, désormais vendu à 5,97 euros. L’eau de source Cristalline a, aussi, augmenté de 14,8%, tandis que les pâtes coquillettes Panzani ont aussi vu leur prix grimper de 10,9%.

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