Les prix de l'alimentaire vont baisser en 2024. C'est, en tout cas, ce qu'a promis, ce lundi, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc. En effet, Michel-Edouard Leclerc affirme que les industriels ont accepté de revoir à la baisse leurs tarifs.
Ce lundi, le patron des hypermarchés Leclerc s'est voulu rassurant lors de son passage sur RMC et BFMTV. Pour Michel-Edouard Lecler, « Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, va pouvoir le dire et cette fois, il aura raison ». Même si les négociations commerciales sont toujours en cours entre les industriels et les distributeurs, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc est optimiste concernant le retour de l'inflation alimentaire à la moyenne de l'inflation générale en France après deux ans de hausse. « Pour 2024, on aura entre 2,5 et 3%. Ce serait une belle victoire », prévoit Michel-Edouard Leclerc.
Pour Michel-Edouard Leclerc, les industriels ne sont pas les seuls responsables
Pour le patron des hypermarchés Leclerc, « les industriels ont compris qu'ils avaient fait une belle connerie en voulant rafler la mise en trois ans depuis le Covid-19 et ils sont devenus plus raisonnables ». Cependant, ils ne sont pas les seuls responsables des hausses des prix de l'alimentaire. « Ce serait injuste de présenter les choses de façon manichéenne », a-t-il ajouté. « Tout le monde a eu des hausses de coûts, mais tout le monde est parti très tard pour les négocier. Quand on est une grande multinationale, on peut étaler les hausses sur dix ans, mais là, on a tapé les Français de façon odieuse », a-t-il souligné.
Les produits concernés par la baisse des prix
S'agissant des produits concernés par la baisse des prix, figurent, d'abord, « les jouets, le textile, tout ce qui vient de loin, d'Asie et d'Océanie, va baisser parce que le prix des conteneurs a été divisé par trois ou quatre », explique Michel-Edouard Leclerc. Ensuite, ajoute-t-il, « le marché des céréales et celui du café se sont retournés. On va donc avoir des baisses sur la farine, donc les pâtes, les pizzas... Je ne sais pas de combien, mais ça va baisser ».
D'autres produits pourraient également connaître une baisse des prix. Si les marques de l'industriel Pepsico ont été retirées des rayons de Carrefour, Michel-Edouard Leclerc indique qu'il « continue à vendre du Pepsi », car il « ne désespère pas de gagner la bataille des prix ». Comme l'a promis Bruno Le Maire, les baisses des prix devraient se voir dans les rayons dès la fin des négociations commerciales, soit le 31 janvier.