Inflation : la hausse des prix à la consommation limitée à 1 % en octobre

En octobre 2025, l’inflation en France ralentit à 1 % sur un an.

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Inflation : la hausse des prix à la consommation limitée à 1 % en octobre - Crédit : Canva | Econostrum.info

En octobre 2025, les prix à la consommation en France ont augmenté de 1 % sur un an, selon l’estimation provisoire de l’Insee publiée vendredi 31 octobre.

Après un rebond à 1,2 % en septembre, ce ralentissement reflète principalement la baisse des prix de l’énergie et le ralentissement de l’alimentation. Sur un mois, les prix repartent légèrement à la hausse, avec +0,1 % en octobre, après un recul de 0,1 % en septembre, signe d’une dynamique encore fragile mais contenue.

Une énergie moins chère et des services stables

L’Insee précise que les prix de l’énergie ont fortement reculé de 5,6 % sur un an, tirés par la baisse des tarifs des produits pétroliers et du gaz. Les prix de l’alimentation progressent de 1,3 %, contre 1,7 % en septembre, notamment grâce à la chute de 2,2 % des prix des produits frais.

À l’inverse, les prix des services restent stables, avec une hausse de 2,4 % sur un an, portée notamment par les transports, tandis que ceux du tabac augmentent de 4,1 %. Les produits manufacturés continuent de voir leur prix baisser légèrement, à -0,5 %, accentuant la pression sur l’inflation globale.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons européennes, suit une tendance similaire avec +0,9 % sur un an et +0,1 % sur un mois. Selon les experts, cette inflation contenue en France reste faible par rapport à d’autres pays européens, reflétant une baisse tendancielle depuis le printemps 2023, point culminant de la crise inflationniste liée à la guerre en Ukraine et aux tensions sur les marchés énergétiques.

Un impact limité sur le quotidien des consommateurs

Malgré cette inflation ralentie, la hausse des prix des services et certains produits manufacturés pourrait continuer à peser sur le budget des ménages. Les observateurs soulignent que la légère augmentation mensuelle, bien que modeste, reflète des ajustements liés à la consommation de transports et aux services, secteurs où les coûts restent élevés. En parallèle, la baisse des prix de l’énergie et l’alimentation plus stable offrent un certain soulagement pour les foyers, limitant l’effet global sur la facture.

Les économistes rappellent que cette tendance pourrait évoluer rapidement selon la demande énergétique, les conditions climatiques et l’évolution des marchés internationaux. Les consommateurs restent donc attentifs aux variations mensuelles pour adapter leur budget, surtout avec les services et l’alimentation qui continuent de jouer un rôle déterminant dans l’inflation quotidienne

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