Comparée aux années précédentes, l’inflation a connu un certain recul cette année. Mais bien qu’elle soit globalement modérée, les prix de certains services sont en hausse en ce mois de septembre, selon l’Insee.
Alors qu’elle s’établissait à 0,9 % en un an, l’inflation a atteint 1,2 % au cours du mois de septembre, d’après les chiffres de l’Insee publiés ce mardi 30 septembre. Cette hausse est due à l’augmentation des prix des services, qui ont progressé de 2,4 % contre 2,1 % en août. Selon l’institut des statistiques, cela a été induit par la hausse des prix des services de santé, à laquelle s’ajoute le ralentissement de la baisse des prix des services de communication.
Ainsi, les personnes confrontées à des problèmes de santé nécessitant un accès régulier aux soins sont les premières pénalisées. D’autre part, les prix des produits alimentaires ont enregistré une progression de 1,7 % en septembre, tandis que le prix du tabac a augmenté de 4,1 %. En revanche, le prix de l’énergie a baissé de 4,5 %, tout comme les produits manufacturés, qui ont connu un recul de 0,4 %. Enfin, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) a augmenté de 1,1 % après une hausse de 0,8 % en août. En septembre 2024, il s’établissait à 1,4 %.
Malgré une progression moindre, l’inflation continue d’impacter le pouvoir d’achat des Français.
Bien que la progression de l’inflation soit minime, celle-ci continue de représenter un frein pour les ménages français, réduisant leur pouvoir d’achat. En effet, les prix des services essentiels poursuivent leur hausse. De plus, le recul de l’inflation a conduit à des augmentations salariales timides prévues pour 2025, allant de 1,5 % à 2 % seulement. Selon les chiffres de l’Insee, le pouvoir d’achat brut a progressé de 2,5 points en 2025, ce qui devrait se traduire par une hausse réelle de 0,8 % pour les Français.
Face aux prix des énergies, tels que le carburant, le gaz ou l’électricité, cette hausse reste insuffisante pour compenser les frais croissants des ménages. De leur côté, les retraités bénéficieront en novembre d’une augmentation basée sur l’inflation, qui devrait se situer autour de 0,8 % à 1,2 %.
Bien que cette mesure soit perçue comme une bonne nouvelle, elle ne permet en aucun cas d’améliorer le pouvoir d’achat des seniors, qui font face à des difficultés financières, notamment en raison de leur manque de mobilité et de leurs problèmes de santé, constituant un poste de dépense important.
