Après de longues semaines de négociations, 39 grandes entreprises ont finalement accepté de faire un geste en faveur des consommateurs. Ces acteurs clés de l'industrie ont décidé de réduire leurs prix de vente ou de proposer des promotions attractives sur plus de 1 000 références de produits. Une décision qui sera mise en œuvre dans les prochains jours, offrant ainsi un soulagement aux consommateurs français.
Une baisse moyenne de 5 à 7%
Selon les informations obtenues auprès du ministère de l'Économie, cette baisse des prix concernera principalement des produits de grandes marques. En moyenne, les réductions oscilleront entre 5% et 7%. Les consommateurs pourront ainsi réaliser des économies significatives sur certains articles. Certains prix seront revus à la baisse dès ce mois de juillet. Les autres réductions se feront progressivement au cours des mois d'août et septembre.
S'agissant des produits concernés, la marque Bonduelle a décidé d'appliquer une baisse de prix de 10% sur trois de ses références de conserves de légumes. De même, les croquettes et pâtés pour chiens et chats de la marque Mars Pectare bénéficieront d'une réduction de 10%. Les célèbres confiseries Haribo, quant à elles, seront proposées à - 7,5%.
Les marques populaires de pâtes, telles que Barilla et Panzani, ainsi que les huiles Lesieur, afficheront une baisse de quelques centimes. D'autres enseignes ont, par ailleurs, opté pour des promotions spéciales, telles que « deux achetés, un offert », ou des remises en caisse. Les yaourts « nature » Danone ainsi que le Coca-Cola sans sucre font partie des produits concernés par ces offres promotionnelles.
Limites des réductions des prix et explications des industriels
Il est important de noter que ces réductions de prix seront temporelles et principalement appliquées aux produits dont le coût des matières premières a diminué ces derniers mois. En effet, certains industriels n'ont pas pu se joindre à cette initiative face à la hausse des prix des matières premières. Par exemple, le prix du porc a augmenté depuis le début de l'année, ce qui rend difficile, pour les industriels du jambon ou des produits à base de porc, d'effectuer des baisses de prix.
« Vous comprenez très bien qu'aujourd'hui ça paraît raisonnable que quelqu'un qui commercialise du jambon ou des produits à base de porc ne puissent pas faire cet effort », explique Jean-Philippe André, le président de l'Association nationale des industries alimentaires.