L’indice de développement du tourisme et du voyage (TTDI) vient de rendre son rapport 2024. Dominée par les économies à haut revenu, l’activité touristique mondiale reprend son dynamisme d’avant-Covid. La France, aussi, maintient son niveau de performance.
Cette année, la France pointe à la 4ᵉ place dans le classement mondial de l'indice de développement du tourisme et du voyage (TTDI) 2024. Un index réalisé par le Forum économique mondial (WEF). Toujours dans le premier carré mondial, la France est devancée par les États-Unis, l’Espagne et le Japon, mais devant des pays connus pour leurs performances en matière de tourisme, comme l’Australie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, l’Italie et la Suisse.
En fait, ce classement mondial de 119 pays, mis en place depuis 2022, classe les pays selon leurs performances dans divers domaines de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle. L’indice évalue l’environnement général du pays, la qualité du climat des affaires, de la sécurité, du transport et des infrastructures touristiques. Des paramètres qui font que le classement mondial reste dominé par « les économies à haut revenu d'Europe et d'Asie-Pacifique », selon le rapport publié mardi. En effet, 26 économies à haut revenu figurent dans les 30 premières places, dont 19 pays européens. Viennent, par la suite, 7 autres pays d’Asie-Pacifique, 3 d’Amérique et les Émirats arabes unis, du Moyen-Orient.
Le tourisme reprend sa dynamique d’avant-Covid
Le rapport indique que « l’industrie mondiale du tourisme devrait se remettre du creux de la vague de la pandémie de Covid-19 et dépasser (cette année) les niveaux observés avant la crise ». Cette nouvelle dynamique, est-il précisé, est favorisée par les différents aspects commerciaux propices, un dynamisme des marchés du travail et des politiques de voyage ouvertes. Les infrastructures de transport et de tourisme solides et le développement favorable des sites naturels, culturels sont, entre autres, des éléments participant à cette reprise de la dynamique.
Il faut également souligner que l’amélioration dans l’indice mondial de l’activité touristique est soutenue par d'autres facteurs, tels que la hausse sensible de la demande dans le monde entier, ainsi qu'une augmentation du nombre de vols disponibles. Enfin, le rapport mentionne aussi, dans le même contexte, le retour de l'intérêt pour l'investissement dans les infrastructures et les sites naturels et culturels.
Cependant, modérant son optimisme, le rapport relève que l’industrie du tourisme sera confrontée à de nombreuses problématiques, telles que « les risques macroéconomiques, géopolitiques et environnementaux croissants, de la surveillance accrue de ses pratiques en matière de durabilité ou de l'impact des nouvelles technologies numériques, notamment le big data et l’intelligence artificielle », outre « les pénuries de main-d'œuvre ».