Impôts 2025 : les retraités peuvent économiser gros, voici toutes les exonérations possibles

Les retraités peuvent bénéficier de plusieurs allègements fiscaux en 2025, sous conditions de revenus et de situation personnelle.

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Un couple en retraite feuilletant un document des impôts
Impôts 2025 : les retraités peuvent économiser gros, voici toutes les exonérations possibles | Econostrum.info

À l’approche de la campagne de déclaration des revenus, les retraités peuvent prétendre à différents dispositifs d’allègement fiscal. Certaines réductions sont appliquées automatiquement, d’autres nécessitent des conditions spécifiques. Tour d’horizon des principales mesures en vigueur cette année.

L’administration fiscale applique d’office un abattement de 10 % sur les pensions de retraite déclarées, permettant de réduire la base imposable. Cette mesure concerne l’ensemble des retraités, sans distinction de revenus ou d’âge. En complément, les contribuables âgés de plus de 65 ans ou en situation d’invalidité peuvent bénéficier d’un avantage supplémentaire, qui dépend cette fois du niveau de ressources.

Dans certains cas, une majoration de part fiscale ou une exonération partielle d’impôt peut être accordée. Par ailleurs, les retraités qui adaptent leur logement à la perte d’autonomie peuvent accéder à un crédit d’impôt. Celui-ci couvre 25 % des dépenses engagées, dans la limite de 5 000 euros pour une personne seule et 10 000 euros pour un couple. Ce dispositif est destiné prioritairement aux foyers modestes et tient compte du niveau d’autonomie de la personne concernée.

Des aides étendues pour les services à domicile et les dons

Les retraités, comme l’ensemble des contribuables, peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt s’ils emploient un salarié à domicile. Les dépenses engagées dans ce cadre sont prises en compte à hauteur de 50 %, dans la limite de 12 000 euros par an. Cela inclut des services comme le ménage, la préparation des repas, ou encore l’entretien du jardin. Ce crédit d’impôt reste accessible quelle que soit la situation personnelle, à condition de déclarer les heures de travail effectuées.

Les dons versés à des associations ouvrent également droit à une réduction d’impôt. Celle-ci correspond à 66 % du montant donné, dans la limite de 20 % des revenus imposables. Pour les associations qui fournissent des repas ou une aide directe aux personnes en difficulté, la réduction peut atteindre 75 %. Lorsque les dons excèdent le plafond autorisé, l’excédent peut être reporté sur cinq années suivantes. Les dons en nature, quant à eux, sont plafonnés à 1 000 euros pour bénéficier d’une réduction.

Un soutien spécifique pour les résidents en Ehpad

Les retraités vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt équivalente à 25 % des frais d’hébergement et de dépendance, après déduction des aides perçues comme l’APA ou les allocations logement. Le plafond de dépenses admissibles est fixé à 10 000 euros par an, ce qui représente une réduction maximale de 2 500 euros. Cette mesure concerne uniquement les personnes imposables, car elle ne donne pas lieu à remboursement.

Taxe foncière et CSG : des cas d’exonération selon les revenus des retraités

Au-delà de l’impôt sur le revenu, certains retraités peuvent aussi être exonérés de taxe foncière. Cette exonération s’adresse aux personnes âgées d’au moins 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, à condition que leur revenu fiscal de référence reste sous un seuil défini chaque année. Les seuils sont mis à jour et disponibles sur le site officiel des impôts. Enfin, la contribution sociale généralisée (CSG), prélevée sur les pensions, varie selon les revenus.

En 2025, trois taux sont en vigueur : 3,8 %, 6,6 % et 8,3 %. En cas de prélèvement à 3,8 %, l’intégralité du montant peut être déduite du revenu imposable. Pour les prélèvements à 6,6 %, seuls 4,2 % sont déductibles, et à 8,3 %, la déduction atteint 5,9 %. Si les revenus du foyer diminuent d’une année sur l’autre, il est possible de bénéficier d’un taux inférieur. En revanche, en cas de hausse de revenus, le taux plus élevé ne s’appliquera qu’après deux années consécutives de dépassement du seuil.

Dans ce contexte fiscal complexe, les retraités ont intérêt à examiner attentivement leur situation et les dispositifs existants pour optimiser leur déclaration en 2025.

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