Impôts : le gouvernement veut intensifier la lutte contre la suroptimisation fiscale et la fraude

Le gouvernement renforce sa lutte contre la fraude et la suroptimisation fiscale en 2025. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, annonce un plan ambitieux pour encadrer les montages financiers complexes et réviser les niches fiscales. Objectif : garantir une contribution équitable et restaurer la confiance dans le système fiscal.

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Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics qui a évoqué la suroptimisation fiscale
Suroptimisation fiscale le gouvernement veut des règles plus strictes | Econostrum.info

Pour équilibrer le budget 2025 et réduire les inégalités fiscales, le gouvernement français intensifie sa lutte contre la fraude et la suroptimisation fiscale. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a affirmé son engagement à ce sujet, appelant à une « contribution équitable » de tous les contribuables.

Interrogée sur France 2, Amélie de Montchalin a rappelé que pour garantir un système fiscal juste, « tout le monde doit payer l’impôt qui est sur la table ». Cette déclaration vise particulièrement les hauts revenus et les contribuables utilisant des dispositifs complexes pour réduire leur charge fiscale. La ministre a insisté sur la distinction entre optimisation et suroptimisation fiscale, déclarant : « L’optimisation fiscale n’est pas illégale, mais la suroptimisation doit être encadrée pour éviter les abus. »

Un plan d’action concret en préparation, notamment pour lutter contre la suroptimisation fiscale

Pour renforcer cette lutte, un plan d’action ambitieux sera présenté dans les semaines à venir. Selon Amélie de Montchalin, ce plan s’attaquera aux niches fiscales « excessives » et aux montages financiers sophistiqués, tels que les holdings utilisées pour réduire artificiellement l’impôt dû. « Nous devons revoir les règles pour vérifier que tout le monde paie sa juste part », a-t-elle souligné sur France 2, rappelant que ce travail est essentiel pour restaurer la confiance des citoyens dans le système fiscal.

Le contexte économique rend cette offensive prioritaire. Avec un déficit public à ramener sous les 5 % du PIB d’ici la fin de l’année et un objectif à 3 % d’ici 2029, les marges de manœuvre sont réduites. La ministre a précisé : « Il faut un appel collectif à la responsabilité de toutes les forces politiques pour sortir de l’immobilisme et avancer sur ces questions essentielles. »

Les défis de l’équité fiscale

Cette démarche vise à garantir que les hauts revenus et les grandes entreprises, souvent accusés de profiter des failles du système fiscal, contribuent équitablement. Cependant, le gouvernement devra veiller à ne pas pénaliser l’attractivité économique du pays, un point sur lequel Amélie de Montchalin s’est montrée vigilante : « Nous devons agir avec ambition, mais aussi pragmatisme, pour préserver les investissements tout en luttant contre les abus. », avait-elle déclaré lors de son interview sur France 2

Alors que cette initiative suscite un large soutien parmi ceux qui réclament plus d’équité fiscale, elle inquiète certains acteurs économiques. Des ajustements législatifs sont en cours pour trouver un équilibre entre efficacité et préservation de la compétitivité. Les mois à venir seront cruciaux pour évaluer l’impact de ces mesures sur les recettes publiques et la perception citoyenne.

En rappelant que « le système fiscal ne peut fonctionner sans confiance collective », Amélie de Montchalin place cette lutte au cœur des priorités gouvernementales pour 2025.

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