La période de déclaration des revenus pour l’année 2024 a commencé le 11 avril. Ce document doit inclure tous les revenus du contribuable, sur la base desquels son impôt sera calculé. Cependant, certaines ressources ne doivent pas être mentionnées.
Chaque année, de nombreux contribuables commettent des erreurs dans leurs déclarations fiscales, souvent par manque d’information ou par inadvertance. Pour éviter certaines erreurs qui, il fait savoir que certains revenus ne sont pas soumis à l’impôt. Cela inclut les aides sociales, telles que le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité, les allocations familiales, l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ainsi que la prime de Noël. Les avantages supplémentaires fournis par l'employeur, tels que les tickets restaurant, les chèques vacances ou les titres de transports, ne sont pas non plus imposables.
De même, les indemnités journalières perçues par un salarié pour des raisons professionnelles ne sont pas à déclarer, contrairement à celles reçues pendant un congé de maternité ou un arrêt maladie. Les revenus provenant de l’épargne salariale et les indemnités de licenciement sont également exonérés d’impôts. S’agissant des bénéfices des livrets d’épargne, comme le Livret A et le LEP, ainsi que les revenus de l’assurance-vie, ils ne sont imposables qu’en cas de revente.
Le seuil au-delà duquel les revenus issus des plateformes de revente sont soumis à l’impôt
Ne sont pas non plus soumis à l’impôt les revenus « occasionnels », les bénéfices tirés de la vente d’articles d’occasion sur des plateformes comme Vinted, ainsi que les revenus de covoiturage sur Blablacar. Cependant, lorsque ces revenus excèdent 2 000 euros par an, une déclaration devient nécessaire.
Les gains du Loto et les revenus issus des jeux d’argent, y compris les cartes à gratter, ne sont pas imposables et ne doivent pas être déclarés. Cependant, les revenus provenant de jeux de hasard réguliers ou professionnels, comme le poker, sont imposables, car considérés comme une source de revenu principale.
Cette règle s’applique également aux heures supplémentaires, dans la limite de 7 500 euros par an et par employé. De même, les pourboires remis directement aux employés ou à l'employeur qui les redistribue ne nécessitent pas de déclaration, sauf si leur montant dépasse 1,6 fois le Smic.
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