Pour augmenter les recettes de l’État, une hausse des impôts des contribuables les plus aisés est envisagée. Pour cela, un gel du barème de l’impôt sur le revenu pour les foyers les plus fiscalisés serait alors appliqué.
Impôt sur le revenu : voici combien vous allez payer dans le cas d’un gel du barème
En 2024, le déficit public est en nette progression. Pour inverser la donne, le nouveau gouvernement devra donc augmenter les recettes de l'État. Pour y arriver, la possibilité de taxer davantage les contribuables les plus aisés a justement été évoquée. Pour cela, le gel du barème de l'impôt sur le revenu pour les ménages les plus fiscalisés pourrait donc être décidé, une mesure qui impacterait donc les impôts des Français.
- En 2025, le gouvernement envisagerait d'augmenter les impôts des contribuables les plus riches
- le barème de l'impôt sur le revenu pour les ménages qui disposent de hauts revenus sera gardé
- Pour taxer davantage les contribuables les plus aisés, l'idée serait de geler le barème de l'impôt sur le revenu
- Avec une inflation qui se situe autour des 2 % en 2024, cette mesure donnerait un barème différent pour 2025
En 2025, le gouvernement envisagerait d'augmenter les impôts des contribuables les plus riches en gelant le barème de l'impôt sur le revenu pour les ménages qui disposent de hauts revenus. Cette piste a en effet été rapportée par La Tribune Dimanche et Les Échos.
Lors de sa récente prise de parole sur le plateau du 20h de France 2, Michel Barnier affirme « réfléchir à cet effort de solidarité auquel les plus riches doivent prendre leur part ». Le nouveau chef du gouvernement a donc tenu à préciser que « les gens les plus modestes, les gens qui travaillent, les classes moyennes » ne sont évidemment pas concernés.
Pour taxer davantage les contribuables les plus aisés, l'idée serait donc de geler le barème de l'impôt sur le revenu pour les tranches marginales d'imposition dépassant les 30 %. Avec une inflation qui se situe autour des 2 % en 2024, cette mesure donnerait donc un barème 2025 de la sorte :
- 0% d'imposition pour les revenus de moins de 11 520 euros ;
- 11% d'imposition de 11 520 à 28 797 euros ;
- 30 % d'imposition de 28 797 à 82 341 euros ;
- 41 % d'imposition de 82 341 à 177 106 ;
- 45 % d'imposition pour les revenus de plus de 177 106 euros.
En clair, seules les tranches les moins élevées sont réévaluées sur la base de l'inflation de 2024.
La différence entre une revalorisation totale et une partielle du barème de l'impôt sur le revenu
Capital a justement illustré ce gel du barème avec certains exemples. Le premier est celui d'un contribuable célibataire gagnant 40 000 euros par an. Avec un revenu qui n'a pas augmenté en 2024 et des tranches d'imposition gelées à partir de 30 %, ce même contribuable payerait 109 euros d'impôt en plus que si tout le barème avait été revalorisé.
Pour une personne célibataire percevant plus de 150 000 euros par an, la différence sur l'impôt sur le revenu serait encore plus considérable. En effet, avec un gel des hautes tranches d'imposition, ce contribuable payerait 39 554 d'impôt sur le revenu, soit 291 euros de plus que si l'intégralité du barème d'imposition avait été revalorisée sur la base d'une inflation de 2 %.