Chaque année, la déclaration de revenus demeure une étape cruciale pour des millions de contribuables. C’est un exercice administratif qui exige une attention particulière. Et pour l’année fiscale 2023, le processus débutera le 13 avril prochain.
Déclarations de revenu : les dates à retenir
Il est obligatoire de déclarer ses revenus chaque année en remplissant un formulaire indiquant le montant des gains perçus en 2023. Le site impots.gouv.fr ouvrira la réception des déclarations à partir du 13 avril. La déclaration en ligne devra être effectuée avant le 25 mai. Sont concernés par cette date les contribuables qui sont dans les départements 01 (Ain) à 19 (Corrèze), et avant le 1er juin pour les départements 20 (Corse) à 54 (Meurthe-et-Moselle), et avant le 8 juin pour les départements 55 (Meuse) à 976 (Mayotte).
Pour ceux qui préfèrent remplir leur déclaration sur papier, les formulaires seront envoyés entre le 6 et le 25 avril. Cependant, le renvoi doit être effectué avant le 22 mai.
Le nouveau barème de l’impôt pour 2024
Pour rappel, le barème de l’impôt sur le revenu a augmenté de 4,8% depuis le 1ᵉʳ janvier. Cela veut dire que si les revenus des contribuables ont augmenté de moins de 4,8% l’année précédente, ils paieront moins d’impôts ce printemps. Cette indexation représente une perte d’environ 6,1 milliards d’euros pour les finances publiques, selon le site Les Echos.
Selon Moneyvox, pour des revenus jusqu’à 11 294 euros, le taux applicable sera de 0%. Entre 11 295 et 28 797 euros, le taux grimpe à 11%. Cette tendance se poursuit avec un taux de 30% pour les revenus entre 28 798 et 82 341 euros, et de 41% entre 82 342 et 177 106 euros. Au-delà de 177 106 euros, le taux atteint 45%.
Il est utile de noter que bien que le barème pour calculer l’impôt sur le revenu ait augmenté, cela peut entraîner une réduction de la charge fiscale. Chaque année, les seuils de revenus définissant les taux d’imposition augmentent pour suivre l’inflation. Cette année, ces seuils ont augmenté de 4,8%, après une augmentation de 5,4% l’année précédente.
En termes simples, le seuil de la première tranche, où le taux d’imposition est de 0% pour la plupart des revenus, est passé de 10 777 à 11 294 euros. Cela signifie que la part des revenus non taxée a augmenté. Ainsi, si les revenus, qu’il s’agisse de salaires, pensions ou autres ressources, restent constants, les contribuables paieront moins d’impôts en raison de cette augmentation des seuils.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.
