Les seuils de déduction fiscale des pensions alimentaires ont été revalorisés en 2025, selon une publication de Service-public.fr le 24 février 2025. Ces nouvelles règles concernent les pensions versées en 2024 et s’appliquent aussi bien aux aides versées aux enfants majeurs qu’aux parents ou grands-parents en situation de besoin.
Les parents qui versent une pension alimentaire à un enfant majeur non rattaché à leur foyer fiscal peuvent bénéficier d’une déduction forfaitaire de 4 039 euros sans justificatif. Cette somme couvre les frais de logement et de nourriture de l’enfant.
Si le parent prend également en charge des frais de scolarité, de santé ou d’autres dépenses spécifiques, il peut déduire ces dépenses réelles, à condition de présenter des justificatifs, dans une limite de 6 694 euros par an et par enfant.
Lorsque l’enfant ne vit pas au domicile familial, toutes les sommes versées pour assurer son logement, son alimentation, sa santé et sa scolarité sont déductibles, dans la limite du même plafond de 6 694 euros. Il est impératif de conserver les justificatifs de toutes ces dépenses pour éviter tout litige fiscal.
Si l’enfant n’est hébergé chez ses parents que partiellement dans l’année, le plafond de déduction est calculé au prorata du nombre de mois concernés, chaque mois commencé étant comptabilisé en entier.
La déduction concerne également les contribuables qui versent des pensions alimentaires à leurs parents ou grands-parents
Les personnes qui versent une pension alimentaire à leurs ascendants (parents, grands-parents) peuvent également bénéficier d’une déduction, sous réserve de pouvoir justifier à la fois la nécessité de cette aide et les montants versés. Contrairement aux pensions pour enfants majeurs, il n’existe pas de plafond spécifique, ce qui signifie que l’intégralité des sommes versées peut être déduite, à condition de fournir les justificatifs des paiements et des besoins réels du bénéficiaire.
Si un ascendant vit au domicile du contribuable, un forfait de 4 039 euros est applicable, couvrant les frais de logement et de nourriture. Cette somme est déductible sans justificatif détaillé, mais il est recommandé de pouvoir prouver la cohabitation effective en cas de contrôle fiscal.
Les contribuables doivent obligatoirement déclarer les montants versés et reçus
Les montants versés doivent obligatoirement être mentionnés dans la déclaration de revenus du contribuable qui les a payés, comme l’indique Service-public.fr. De son côté, le bénéficiaire de la pension doit également déclarer ces sommes comme revenus, qui seront soumis à l’impôt sur le revenu. Cette règle vise à garantir une transparence fiscale et à éviter toute double déduction indue.
Ces évolutions permettent aux familles concernées de mieux anticiper l’impact fiscal des pensions alimentaires versées. Il est conseillé de bien conserver tous les justificatifs et d’optimiser sa déclaration afin de réduire au maximum son revenu imposable tout en respectant les règles fiscales en vigueur.