Les dettes immobilières des ménages sont sur une courbe décroissante ces dernières années. Elles représentent 27% de l’endettement total, soit une baisse de plus de 10% par rapport à 2017. Les valeurs médiane et moyenne de l’endettement immobilier sont respectivement de 91 419 et 109 414 euros.
Les dettes immobilières des ménages français sont en baisse continue dans l’endettement global, ces dernières années. C’est un peu dans la logique des choses, avec les taux d’emprunt qui ont subi plusieurs revalorisations à la hausse. En effet, l’augmentation des taux de crédit a découragé les ménages à souscrire à de nouveaux emprunts.
Cela a sensiblement ralenti le marché et évité toute augmentation d’endettement dans ce secteur. Mieux, l’endettement immobilier s’est resserré en passant « d’un peu moins de 40% de l’endettement total en 2017 à 27% aujourd’hui », relèvent nos confrères du Figaro, citant les statistiques de la Banque de France. « C’est le bon côté de l’envolée des taux de crédit immobilier », est-il relevé.
L’endettement immobilier médian des ménages se stabilise autour de 91 419 euros
La tendance est en place depuis 2018. En effet, l’endettement immobilier médian des ménages se stabilise autour de 91 419 euros depuis près de cinq ans. Il en est de même pour l’endettement immobilier moyen qui tourne autour de 110 000 euros.
Par région, c’est en Île-de-France que l’endettement médian est le plus élevé avec une valeur de 124 942 euros. Suivent la Corse avec 112 117 euros, la Normandie avec 98 083 euros et la Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 97 934 euros. Juste au-dessous de la moyenne française, on retrouve Auvergne Rhône-Alpes (91 281 euros), l’Occitanie (90 517 euros), et les Hauts-de-France (90 403 euros), Centre-Val de Loire (88 316 euros), le Grand Est (87 628 euros) et la Nouvelle-Aquitaine (87 283 euros).
Le moins élevé en Bourgogne Franche-Comté
Dans le Top 3 des régions à l’endettement médian le plus faible, on retrouve la Bourgogne Franche-Comté avec seulement 79 881 euros, suivie de la Bretagne (83 275 euros) et les Pays de la Loire avec 83 984 euros. Au-delà de cette disparité relevée à travers les régions, « la dynamique de la croissance des nouveaux crédits à l’habitat jusqu’en 2022 ne s’est pas traduite par une augmentation du surendettement des ménages qui ont souscrit ces prêts immobiliers », fait remarquer la Banque de France.
Mieux, « en cinq ans, les dettes immobilières des ménages surendettés ont été divisées par deux, à 1,1 milliard d’euros », note Le Figaro qui relève, par ailleurs, un endettement croissant des Français sur les crédits à la consommation dont le poids dans l’endettement total repart à la hausse sur une courbe entamée du reste depuis 2022. Reste maintenant à surveiller l’évolution des deux courbes avec les perspectives en baisse du taux d’emprunt déjà enclenchées.
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