En 2025, bien que l’APL accession ait été supprimée, plusieurs dispositifs sont encore en place pour aider les propriétaires à alléger le coût de leur crédit immobilier. Ces aides visent à rendre l’achat d’une résidence principale plus accessible, en particulier pour les ménages modestes.
Parmi les dispositifs les plus importants, on trouve le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt Accession sociale (PAS), MaPrimeRénov’, le bail réel solidaire (BRS), et le prêt accession d’action logement. Ces aides permettent de réduire les charges mensuelles liées à l’achat immobilier, en fonction des critères de revenus et des besoins en matière de rénovation énergétique.
Détails des dispositifs d’aides dans l’immobilier
Le prêt à taux zéro (PTZ) est un prêt complémentaire sans intérêts, destiné aux primo-accédants qui achètent un bien immobilier neuf. Ce prêt peut aussi être accordé pour un achat dans l’ancien, à condition de réaliser des travaux de rénovation énergétique représentant au moins 25 % du prix d’acquisition. Le montant de ce prêt varie en fonction de la composition du foyer fiscal, de la localisation du bien et du coût d’acquisition. Il peut couvrir jusqu’à 50 % du financement nécessaire.
Le prêt accession sociale (PAS) s’adresse spécifiquement aux foyers modestes et permet de financer jusqu’à 100 % du coût d’un logement. Il offre des conditions avantageuses, notamment pour les frais de dossier et les frais de notaire. En outre, dans certains cas, il permet d’accéder à l’APL locative si le logement est conventionné. Pour bénéficier du PAS, les demandeurs doivent respecter des plafonds de ressources qui varient selon les zones géographiques.
MaPrimeRénov’ est une aide particulièrement appréciée en 2025. Elle est ouverte à tous les ménages, indépendamment de leurs revenus, bien que son montant soit plus élevé pour les foyers à faibles revenus. MaPrimeRénov’ peut être utilisée pour financer des travaux de rénovation énergétique dans le cadre d’un achat immobilier dans l’ancien, bien qu’elle ne couvre pas directement l’acquisition du bien. Elle permet de financer des équipements tels que des systèmes de chauffage, des installations de ventilation ou l’isolation des combles.
Le bail réel solidaire (BRS) est un dispositif plus récent, lancé en 2025. Il permet aux foyers modestes d’acquérir un bien immobilier à prix réduit en achetant la nue-propriété du logement tout en restant locataire du terrain. L’acquéreur doit ainsi verser un loyer mensuel à un organisme de foncier solidaire (OFS). Le BRS est particulièrement destiné aux zones tendues, où l’accessibilité à la propriété est limitée en raison des prix élevés des terrains.
Le prêt accession action logement est proposé aux salariés du secteur privé. Il permet de financer l’achat d’une résidence principale à un taux d’intérêt réduit de 1 %, avec un montant pouvant atteindre 40 000 € sur une durée de 25 ans. Ce prêt présente l’avantage de plafonds de revenus plus souples par rapport au PTZ, ce qui le rend accessible à un plus grand nombre de salariés.
En plus de ces aides nationales, de nombreuses collectivités locales proposent également des dispositifs d’aide financière pour faciliter l’accession à la propriété. Ces aides peuvent prendre la forme de subventions, de prêts bonifiés ou d’exonérations de taxe foncière. Elles sont souvent cumulables avec d’autres aides, permettant ainsi de réduire davantage le coût d’acquisition d’un bien.
Les solutions en cas de difficultés de paiement
Pour les propriétaires qui rencontraient auparavant l’APL accession et qui rencontrent des difficultés pour payer leurs mensualités, plusieurs solutions existent. Le fonds de solidarité pour le logement (FSL) peut intervenir ponctuellement sous forme de prêt ou de subvention pour aider à surmonter les difficultés de paiement. De plus, l’Aide financière à la prévention des impayés d’action logement prend en charge jusqu’à 9 000 € de mensualités impayées. Cependant, cette aide est exclusivement réservée aux salariés du secteur privé.
En cas de difficultés graves de paiement, la Commission de surendettement de la Banque de France peut intervenir pour réaménager la dette, voire effacer une partie de celle-ci, selon la situation. Ces solutions visent à accompagner les propriétaires confrontés à des difficultés financières afin de leur permettre de conserver leur bien tout en évitant les risques d’impayés.








