Météo France a publié son bulletin de tendances saisonnières pour les mois de décembre 2025, janvier et février 2026. Ces données sont établies à partir de modèles climatiques permettant d’estimer les scénarios les plus probables à l’échelle d’un trimestre.
Elles ne fournissent pas de prévisions quotidiennes, mais visent à identifier des tendances globales en termes de températures et de précipitations. Pour la France métropolitaine, l’analyse fait apparaître un scénario majoritaire de températures supérieures aux moyennes saisonnières. Cette orientation concerne également une large partie du continent européen. Météo-France rappelle qu’il s’agit de tendances et que des épisodes ponctuels plus froids peuvent toujours survenir, même dans un hiver globalement plus doux.
Les trois scénarios pris en compte sont les suivants : températures proches des normales, inférieures ou supérieures. Pour cet hiver, le scénario le plus probable est celui d’un hiver plus chaud que la normale, sans qu’un chiffre précis ne soit avancé. Ces projections sont fondées sur une probabilité statistique et ne visent pas à prédire les conditions météorologiques jour par jour.
Incertitude sur les précipitations et évolution des vagues de froid indique Météo France
Concernant les précipitations, Météo France ne retient aucun scénario dominant pour la France. Le niveau de prévisibilité reste faible, ce qui empêche toute anticipation sur un trimestre humide, sec ou proche des normales. L’institut ne fournit donc pas d’indication claire sur l’abondance ou la rareté des pluies pour l’hiver à venir.
Dans le même temps, des épisodes marqués de froid ont déjà été observés en cette fin novembre. Un enneigement qualifié d’exceptionnel a été constaté dans tous les massifs français, avec des chutes de neige atteignant les plaines. Ce constat intervient après un automne particulièrement doux, ce qui souligne la variabilité possible à l’intérieur d’une tendance globale.

Le bulletin de Météo France traite également de l’évolution des vagues de froid dans le contexte du réchauffement climatique. Selon l’institut, « des vagues de froid sont encore possibles à l’échelle de la France alors même que le climat se réchauffe ». Il précise également que ces épisodes sont devenus « moins longs et moins intenses au cours des trente-cinq dernières années que sur la période précédente ».
L’analyse souligne que « les cinq hivers les plus doux se sont produits ces vingt-cinq dernières années », et qu’aucun des dix hivers les plus froids n’a été relevé depuis cinquante ans. La dernière vague de froid recensée en France date de février 2018. Elle a duré trois jours, avec une intensité qualifiée de limitée. Un nouveau point sera publié à la fin du mois de février 2026.







