Annoncée il y a quelques jours par les syndicats des cheminots, une grève dans les transports aura lieu demain. Les voyageurs doivent s'attendre à de grandes perturbations dans les trains et les RER franciliens.
Ce débrayage, qui interviendra à la veille de l’entame des négociations au sujet des primes des Jeux olympiques 2024, touchera les trains de banlieue parisienne et les RER exploités par la SNCF. Les perturbations seront accentuées au niveau des RER D et la ligne R du Transilien. Aux heures de pointe (de 6H30 à 9H30 et de 16H00 à 20H00), un train sur cinq seulement sera en fonction, et seulement deux sur cinq sur le RER E entre 10H00 et 17H00. Il faut savoir aussi que de nombreuses gares ne seront pas desservies.
De son côté, le RER C connaîtra plus de perturbations du fait que deux trains sur cinq seulement seront disponibles entre 6H00 et 10H00 et entre 16H00 et 20H00. En moyenne, un train toute les 15 à 30 minutes avec, en plus, une absence d’arrêt dans plusieurs gares. Au niveau de la ligne V du Transilien, il est prévu un train par heure seulement aux heures de pointe.
En revanche, il est prévu moins de perturbations sur les RER A exploités par la RATP. La fréquence y sera normale à l’exception de la branche desservant Poissy où seulement un train sur deux est prévu. Le RER B, pour sa part, sera animé par un train sur deux sur la partie nord (SNCF) et deux sur trois sur la partie sud (RATP). Dans la banlieue, un train sur trois (H, J, L, N, U) sera en service. A rappeler que ces grandes perturbations sont prévues depuis l’annonce de la grève initiée par Sud-Rail et la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire et FO-Cheminots. Le suivi peut atteindre 90%, faisait savoir Sud-Rail.
Ce débrayage, intervenant à la veille des négociations entre les syndicats et la SNCF, est lié aux primes que devront percevoir les agents mobilisés durant les JO 2024. Pour le moment, la proposition déjà sur la table, à savoir les 50 euros brut par jour travaillés, ne satisfait les syndicats. Mais pour la RATP, le problème ne se pose plus depuis que la direction a accordé une prime de 1 000 euros brut par jour du 22 juillet au 8 septembre.
La grève touchera aussi les aéroports parisiens
De leur part, les agents des aéroports de la capitale seront en grève le même jour. Sans grande incidence sur les deux plus grands aéroports français, Charles-de-Gaulle et Orly, le débrayage, de l’avis d’une source syndicale du Parisien, vise le renforcement du personnel, l’ouverture de négociations pour une revalorisation salariale et des « gratifications homogènes » pour les salariés mobilisés à l’occasion des JO 2024.