Grève des taxis : des perturbations de 370 km en Île-de-France ce mercredi 11 juin

Les chauffeurs de taxis ont lancé ce matin une série de manifestations bloquant les autoroute A6 et A4.

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Grève des taxis : des perturbations de 370 km en Île-de-France ce mercredi 11 juin - Crédit : Canva | Econostrum.info

Les manifestations des chauffeurs de taxis ont débuté ce matin devant le siège du ministère de l’Économie et des Finances, ainsi que devant les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly. Ces opérations escargots ont créé des embouteillages importants dans la capitale, perturbant le trafic routier.

Selon le site d’information du trafic routier en temps réel Sytadin, ces protestations ont généré 370 km de circulation ralentie à 9 h du matin. Les véhicules de transport de personnes, venus des quatre coins de la France, bloquent principalement les autoroutes A4 et A6 menant vers Paris.

Toujours selon Sytadin, ces taxis circulent à faible vitesse sur les trois voies de gauche, ce qui bloque les autres véhicules et génère des bouchons interminables. Ces ralentissements ont été principalement enregistrés entre Collégien et la Porte de Bercy sur l’autoroute A4, avec une centaine de voitures circulant lentement.

Sur l’A6, entre Viry-Châtillon et le boulevard périphérique, une quarantaine de taxis font de même. De plus, ces protestataires se sont arrêtés à Wissous, ce qui n’a fait qu’aggraver les perturbations du trafic routier. Il est possible de suivre en détail et en temps réel ces embouteillages sur la carte disponible sur Sytadin.

Les taxis s’opposent à la réforme du transport sanitaire et accusent les VTC de concurrence déloyale


Les revendications des chauffeurs de taxis sont claires : depuis mai, soit depuis l’annonce de la réforme du transport sanitaire, ces professionnels se battent pour annuler les changements annoncés par l’Assurance maladie.

Pour rappel, ce nouveau texte prévoit d’appliquer un tarif forfaitaire de 13 euros sur les transports de personnes malades, pris en charge par l’Assurance maladie, auquel s’ajoute un tarif kilométrique. Les taxis redoutent que le délai d’attente durant la consultation de leur client ne soit plus couvert.

Ils estiment également que cette nouvelle tarification provoquera une baisse de leur chiffre d’affaires, qui, pour certains, provient principalement du transport sanitaire. Or, ce n’est pas la seule réclamation de ces travailleurs. Ces derniers estiment subir une concurrence déloyale en raison de la pratique de la maraude par les VTC, pourtant interdite.

Les chauffeurs VTC, eux aussi en grève depuis le mardi 10 juin, protestent contre la hausse importante du nombre de chauffeurs. Ils accusent les plateformes comme Uber de proposer des formations à prix cassés, ce qui encourage davantage de chauffeurs à s’inscrire. Ils réclament un gel des examens d’admission afin de réduire le nombre de nouvelles recrues qui menacent leur rentabilité.

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