Grève du secteur aérien le 14 novembre : quel impact sur les programmes de vols ?

Pour protester contre l’alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien, le syndicat des pilotes appelle à la grève pour jeudi 14 novembre. Des compagnies aériennes ont réagi à cet appel et affirmé qu’elles ne seraient pas impactées.

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.
Par Pika O. Publié le 12 novembre 2024 à 14h24
Photo d'un aérodrome avec des avions cloués au sol
Grève du secteur aérien le 14 novembre : quel impact sur les compagnies aériennes ? - © www.econostrum.info

Le 8 novembre, les députés ont voté en faveur de l'alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien. En réaction à cette mesure, le syndicat des pilotes de ligne monte au créneau et appelle à une grève le 14 novembre. Les voyageurs s'interrogent sur l'impact de ce débrayage sur leurs vols.

Plusieurs compagnies aériennes françaises ont réagi à cet appel au débrayage. Elles sont nombreuses à affirmer que la grève n'aurait pas d'impact important sur leur programme de vols. « On devrait être capable de transporter tous les clients », a déclaré le directeur général adjoint et secrétaire général d’Air France-KLM, Alexandre Boissy, ce mardi 12 novembre. « Pour Corsair, nous ne prévoyons pas de perturbations au titre de cette grève », a également assuré le PDG de cette compagnie, Pascal de Izaguirre.

Le même constat est partagé par Christine Ourmières-Widener, patronne d’Air Caraïbes et French Bee. « Pour Air Caraïbes et French Bee, on ne prévoit pas non plus de modifications ou d’impact sur notre programme », a-t-elle indiqué.

Plusieurs syndicats ont appelé à la grève dans le secteur aérien le 14 novembre

Il faut rappeler que le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a appelé à une grève jeudi 14 novembre et à un rassemblement devant l'Assemblée nationale. Cet appel a eu un écho chez d'autres syndicats qui ont été nombreux à rejoindre la grève.

Notons que le projet du budget 2025 est examiné par les députés, qui ont approuvé, le 8 novembre, la surtaxe sur le transport aérien, avec son entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2025. « Cette taxe, elle est à la fois une vertu de contribution au rétablissement des comptes de l’État, mais aussi une visée environnementale » du fait des émissions carbone, avait affirmé le ministre des Transports, François Durovray.

Toutefois, les syndicats qui sont montés au créneau ne partagent pas l'avis du ministre et des députés ayant voté en faveur de cette taxe. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a appelé à une grève jeudi 14 novembre et à un rassemblement devant l'Assemblée nationale. « Contre la volonté du gouvernement de prélever un milliard supplémentaire par an sur le secteur aérien, nous appelons les pilotes, mais aussi tous les salariés du secteur aérien à se mobiliser le 14 novembre », avait annoncé, dimanche 10 novembre, un porte-parole du syndicat des pilotes de ligne.

D'autres syndicats se sont joints à l'appel. L’UNSA Transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETS-FO ont invité « tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour les emplois devant l’Assemblée nationale le 14 novembre ». « Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l’aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité », peut-on lire dans le communiqué commun desdites organisations

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.

Pika O. journaliste francophone. Je couvre différents sujets d'actualité, notamment l'économie

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