À partir du 1ᵉʳ février 2024, les prix de l'électricité vont augmenter. Une hausse causée notamment par celle de la taxe sur l'électricité qui était à son taux minimum jusque-là, ainsi que par la fin du bouclier tarifaire. Ce mardi, Emmanuel Macron a justement été interrogé sur le sujet.
Au cours de sa conférence qui a eu lieu dans la salle des fêtes du palais de l'Élysée, le Président français a été interrogé au sujet de la hausse des prix de l'électricité en 2024. Il a alors indiqué que « le prix va revenir dans la norme » des pays européens et qu’il restera « substantiellement inférieur à ce qui est payé en Allemagne, en Espagne, en Italie ». En revanche, Emmanuel Macron ne s'est pas prononcé sur un éventuel plafonnement ou une hausse maximum. En effet, il a indiqué que c'était au gouvernement de faire des annonces à ce sujet.
L'UFC-Que Choisir dénonce les augmentations annoncées des prix de l'électricité
Au mois de décembre dernier, suite au recours au 49.3, le gouvernement avait annoncé l'augmentation des prix de l'électricité. Bien que le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait annoncé précédemment qu'elle n'allait pas dépasser les 10 %, les factures pourront flamber de près de 130 euros en moyenne par an. Cette hausse n'est pas uniquement liée à celle des prix sur les marchés de gros de l'énergie, mais aussi au rétablissement de la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE). Pour rappel, cet impôt avait été temporairement réduit à son taux minimum lors de l'application du bouclier tarifaire.
À travers un communiqué diffusé sur son site, vendredi 12 janvier, l’association des consommateurs UFC-Que Choisir s’est élevée contre les hausses annoncées de la facture d’électricité pour l’année 2024, dont la première devrait intervenir dès le 1ᵉʳ février. « L’UFC-Que Choisir dénonce aujourd’hui la perspective d’une nouvelle hausse du prix de l’électricité de 10 % le 1ᵉʳ février, sans lien avec les coûts réels de production de l’électricité en France, et s’alarme des conséquences dramatiques qu’elle aurait sur les ménages », met-elle en garde. Face à cette hausse des prix de l'électricité en France, l’association de défense des consommateurs met également l'accent sur les conséquences que peut avoir cette décision sur les ménages, particulièrement les plus modestes. En plus de dénoncer, L’UFC-Que Choisir demande le gel de ces augmentations, ou du moins de plafonner à 2,5 %, ce qui représenterait à peu près l’inflation attendue en 2024.