Après l’annonce de l’augmentation de la taxe sur l’électricité, les Français se demandent si le gaz va subir le même sort. Selon la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, il n’en sera rien. Contrairement à ce qu’avait affirmé la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher, le prix du gaz n’augmentera pas.
En bref :
- Aucune hausse fiscale n’est prévue sur le gaz, assure Maud Bregeon
- La porte-parole du gouvernement est également revenue sur les tarifs de l’électricité, confirmant une future baisse des factures pour les 80 % de foyers abonnés aux offres réglementées
- Ces clients profiteront d’une baisse « d’autour de 10 % en début d’année prochaine ».
Invitée sur le plateau de BFMTV le 13 octobre, Maud Bregeon est revenue sur les prix des énergies. Elle commence par assurer qu’aucune hausse fiscale n’est prévue sur le gaz. À noter que les taxes appliquées sur le gaz sont actuellement moins importantes, bien que cette énergie soit moins verte que l’électricité. « Cette taxe, la TICGN, a doublé en début d’année dernière. Si on augmentait à nouveau cette taxe début 2025, ce sont les Français qui paieraient de plein fouet l’augmentation de cette taxe, ce qui n’est pas le cas de l’électricité, car les prix ont baissé », a-t-elle expliqué.
Une annonce qui va à l’encontre de la transition écologique : « La transition énergétique doit être acceptée et acceptable et ça ne peut pas passer par de l’argent qu’on irait chercher dans la poche des Français. Il y a 12 millions de Français qui se chauffent au gaz. L’écologie punitive qui consiste à faire payer toujours davantage les gens, ce n’est pas la solution », justifie la porte-parole du gouvernement sur BFMTV.
Une baisse sur la facture d’électricité de 80 % de Français en février 2025
Lors de cet entretien, Maud Bregeon est également revenue sur les tarifs de l’électricité, confirmant une future baisse des factures pour les 80 % de foyers abonnés aux offres réglementées. Selon elle, ces clients profiteront d’une baisse « d’autour de 10 % en début d’année prochaine ». En ce qui concerne les 20 % de foyers qui ne profitent pas du tarif réglementé, la représentante du gouvernement précise qu’ils « ont en réalité déjà bénéficié depuis le début des baisses des cours de l’électricité. Ce qui n’est pas le cas de ceux qui sont au tarif réglementé ».
En clair, le gouvernement compte augmenter une nouvelle fois la taxe intérieure de consommation finale d’électricité (TICFE). Alors qu’elle s’établissait à 0,5 €/MWh, ce qui représente son niveau le plus bas, celle-ci a été augmentée de 70% en 2024 pour atteindre 22,50 €/MWh. Cependant, le gouvernement ne compte pas s’arrêter là, puisque son objectif est de situer cette taxe autour de 50 €/MWh.
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