La galère portugaise a contraint les autorités espagnoles de fermer certaines plages catalanes. Cet animal marin ressemble à la méduse, mais ses caractéristiques bien particulières en font une créature plus dangereuse.
Tamarit, Tarragone et Altafulla sont autant de plages fermées par mesure de sécurité, durant la journée vendredi, en Catalogne, après l’apparition de la galère portugaise, appelée aussi vessie de mer (Physalia physalis). C'est un animal de couleur rose flottant à la surface et ressemblant à la méduse. Il possède de dangereux tentacules pouvant atteindre jusqu’à 20 mètres de long.
Particulièrement dangereuse, la brûlure provoquée par la piqûre de la galère portugaise tue les poissons et peut provoquer l’arrêt cardiaque chez les humains, via ses redoutables tentacules qui libèrent un dangereux venin. Une piqûre de cet animal présent aussi en Sardaigne et en Tunisie peut entraîner des inflammations, des rougeurs, des cloques, des desquamations et des réactions cutanées.
De la mousse à raser pour retirer les tentacules collant à la peau en cas de contact avec la galère portugaise
Les effets de la piqûre peuvent être dangereux avec des complications allant jusqu’aux problèmes respiratoires, cardiaques, neurologiques ou gastro-intestinaux. Peuvent aussi apparaître des sensations de malaise, des pertes de connaissance, l'accélération du rythme cardiaque, la pression artérielle, des vertiges, des douleurs abdominales et des vomissements. La consultation d’un médecin est nécessaire, étant donné que les réactions peuvent être très différentes d’une personne à une autre. Il faut aussi noter que l’effet de la piqûre peut provoquer des noyades à cause de la douleur provoquée.
Enfin, la galère portugaise est également présente sur les côtes atlantiques françaises lorsqu'elle est poussée par les vents du sud. Aussi, afin d’éviter les complications d’une piqûre pouvant être dangereuse, certains gestes peuvent même sauver la vie aux victimes. D'ailleurs, les médecins du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Bordeaux affirment qu’« en cas de contact avec une physalie, il est important de retirer les tentacules qui sont très adhérents à la peau, sans les écraser, en appliquant de la mousse à raser (ou à défaut du sable sec) sur la lésion et en grattant avec un carton rigide. La lésion doit ensuite être rincée abondamment à l’eau de mer ».