Dès le 1ᵉʳ juillet 2025, la France mettra en place un durcissement des règles concernant la consommation de tabac. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé une extension de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, une mesure visant à protéger la santé des citoyens, notamment celle des enfants.
Pour rappel, depuis 2007, fumer est strictement interdit dans certains lieux publics, tels que les lieux de travail fermés et couverts qui accueillent du public, les établissements scolaires et les établissements de santé. En sont également concernés les hôtels, les restaurants ainsi que d’autres lieux dits « de convivialité », tels que les casinos et les discothèques.
Ces espaces peuvent toujours aménager des coins fumeurs. Selon l’annonce du 29 mai de la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, d’autres endroits viendront compléter cette liste dès le 1er juillet. Cette nouvelle liste inclut désormais « les parcs et jardins publics, les plages bordant des eaux de baignade, les abribus et zones couvertes d’attente des voyageurs, les abords des écoles, collèges, lycées et autres lieux destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement de mineurs, ainsi que les espaces ouverts et abords des bibliothèques, piscines, stades et installations sportives », comme l’indique info.gouv.fr.
« Dénormaliser le tabac et limiter son attractivité »
Le site gouvernemental précise que l’objectif à travers cette mesure anti-tabac est de « dénormaliser le tabac et limiter son attractivité ». Aujourd’hui, 90% des fumeurs affirment avoir commencé avant 18 ans. En renforçant les restrictions, le gouvernement espère limiter l’exposition à cette habitude dès le plus jeune âge.
Tout écart observé au niveau de ces lieux expose le fumeur à une amende de 135 euros. Ces amendes seront délivrées par les policiers municipaux, ainsi que par les policiers et gendarmes, qui seront chargés de veiller au respect de la législation. Toutefois, une période de pédagogie sera mise en place pendant les premiers mois afin d’informer le public sur ces nouvelles restrictions et de permettre une transition progressive.
La cigarette électronique est-elle concernée par cette restriction ?
La cigarette électronique n’est pas soumise à ces interdictions, bien qu’elle soit considérée comme une porte d’entrée vers le tabagisme. Cependant, le gouvernement a adopté des mesures pour réduire l’engouement pour le vapotage, telles que la réduction du taux de nicotine et la limitation des arômes, comme l’indique info.gouv.fr. Une avancée majeure a été réalisée avec l’interdiction de la vente des puffs, ces produits très nocifs, souvent attractifs en raison de leur apparence colorée et ludique, mais qui renferment des composants toxiques et dangereux pour la santé.








