La question des retraités algériens en France, plus connus sous le nom de Chibanis, est devenue un sujet brûlant, au cœur des politiques sociales et économiques du pays. Ces retraités sont maintenant sous surveillance, le gouvernement français cherchant à lutter contre la fraude sociale qu'ils sont accusés de perpétrer.
Les Chibanis : victimes de la réforme des retraites
Les Chibanis, principalement des retraités algériens, ont été parmi les premières victimes de la réforme des retraites en France. Ce groupe vulnérable, qui a longtemps travaillé pour obtenir des revenus minimes, est maintenant confronté à l'extension de l'obligation de rester sur le territoire français, et fait l'objet d'accusations de fraude sociale.
La position du gouvernement français
Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé sur les plateaux de BFMTV et RMC que le gouvernement français entend lutter contre ces fraudes. Selon lui, ces retraités étrangers, en particulier les Chibanis, sont responsables de ces fraudes. Pour combattre ce phénomène, le gouvernement français a lancé un programme de contrôle des retraités résidant dans des pays étrangers avec lesquels la France n'a pas d'échange automatique d'état civil.
Un contrôle renforcé pour les Chibanis en Algérie
Le gouvernement français a renforcé le contrôle des retraités algériens, en particulier ceux qui vivent hors de l'Union européenne. Ces retraités, souvent présentés comme un fardeau pour la France qui réduit progressivement leurs droits, sont à l'origine de cette mesure. La majorité de ces Chibanis vit en Afrique du Nord, et plus précisément en Algérie.
En septembre 2022, deux agents de la Caisse nationale d'assurance vieillesse ont été envoyés au consulat français à Alger pour enquêter sur de faux certificats de vie. Ces agents ont convoqué 1 000 retraités centenaires ou s'approchant de cet âge, et se sont déplacés aux domiciles de ceux qui ne pouvaient pas se rendre à Alger. Les enquêteurs ont révélé qu'il y avait une non-conformité dans environ 30 % des cas, soit environ 300 dossiers.
En conclusion, la lutte contre la fraude sociale impliquant les retraités algériens en France est devenue une priorité pour le gouvernement français. L'accent est mis sur le contrôle accru des retraités, en particulier ceux vivant hors de l'UE, pour s'assurer de leur conformité avec les normes sociales et économiques du pays. Seul l'avenir nous dira si ces mesures seront efficaces pour combattre ce phénomène.