France Travail : la suppression de 500 postes mettra en péril le bon déroulement des missions de l’opérateur, selon les syndicats

Dans le cadre des restrictions budgétaires, l’Etat aurait formulé sa volonté de supprimer 500 postes chez France Travail. Une mesure dénoncée par les syndicats de l’opérateur à travers un communiqué.

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Photo de la plateforme électronique de France Travail, organisme qui gère les versements des allocations chômage
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Dans un communiqué publié le 9 octobre, les syndicats de France Travail répondent à la volonté de l’État de supprimer au total 500 postes au niveau de leur opérateur. Une décision qu’ils qualifient d’« inacceptable » et qui conduira à la baisse de leurs moyens d’interventions.

Selon nos confrères du Figaro, la suppression de 500 postes chez France Travail a été évoquée par Ouest France, mais n’a pour autant pas été confirmée par le gouvernement. Pourtant, les syndicats de l’opérateur affirment le contraire. « Le gouvernement a tranché : 500 postes sont supprimés en 2025 à France Travail dans le cadre du projet de loi de finances », ont-ils assuré à travers leur communiqué. Ces syndicats vont jusqu’à critiquer les mesures de restrictions budgétaires annoncées par le gouvernement, avec un objectif d’atteindre 60 milliards d’euros en 2025. Une mesure « scandaleuse », selon eux, qui pénalise les collectivités locales et les services publics. 

Pour rappel, le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, souhaite amasser la somme de 60 milliards d’euros, dont 40 milliards d’euros récupérés à travers les restrictions budgétaires et 20 milliards d’euros de recettes fiscales. Les détails à propos du projet de loi de finances 2025 seront confirmés ce 10 octobre.

Les syndicats de France Travail rappellent leur opposition à la loi plein emploi

Dans la suite du texte, les syndicats de France Travail rappellent leur mécontentement face à la proposition de la loi plein emploi. « Pour sa mise en œuvre, le Directeur général avait annoncé son besoin de 2,3 à 2,7 milliards d’euros pour la période 2024-2026. Force est de constater qu’il n’en aura pas les moyens. La Direction générale doit nous faire part des premières conclusions qu’elle en tire », mentionne le communiqué. Une loi qui prévoit de nombreuses contraintes, parmi lesquelles, une inscription obligatoire à France Travail pour bénéficier du revenu de solidarité actif (RSA). Pour rappel, cette loi a été proposée par Emmanuel Macron, dans le but de réduire le chômage en France et atteindre un taux de 5 % en 2027.

En ce qui concerne la réduction de 500 postes au sein de France travail, les syndicats CFDT, CGT, FO, FSU, SNAP, STC estiment qu’elle mettra en péril le bon déroulement des missions de l’opérateur. Par conséquent, ils exigent que « France Travail ait déjà les moyens pour exercer ses missions au service des besoins des usagers ». Ils revendiquent également une hausse des salaires et des traitements. Enfin, les syndicats affirment leur opposition face à la réduction de leurs moyens et font part de leur volonté d’organiser une réunion pour décider des dispositions qu’ils entreprendront pour faire face à cette mesure.

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