Les Français payent leurs billets d'avion de plus en plus cher. Les raisons de cette hausse continue sont nombreuses, mais elle est principalement due à l'augmentation des prix du carburant et à l'inflation. Cette fois, une catégorie de voyageurs devra s'acquitter de frais de billets encore plus élevés en raison d'une nouvelle taxe que le gouvernement compte mettre en place.
C'est pour financer le plan de 100 milliards d’euros pour le ferroviaire de la Première ministre, Elisabeth Borne, que gouvernement va imposer une nouvelle taxe sur les billets de première classe et business. C'est ce qu'envisage de mettre en place le ministre des Transports, Clément Beaune. Les voyageurs en première classe et classe business devront donc subir et une flambée des prix des billets, due à la hausse des charges sur les compagnies aériennes et aux nouvelles augmentations pour financer le projet du gouvernement.
Le ministre du Transport, Clément Beaune, continue sur sa lancée, en cherchant l'argent chez ceux qui en possèdent. Il a commencé dans un premier temps par une volonté de taxer le carburant des jets privés, pour ensuite taxer ceux qui voyagent en première classe et classe business. C'est-à-dire ceux qui sont fortunés.
Encourager le ferroviaire pour lutter contre la pollution en France
La stratégie du gouvernement est donc claire : encourager le ferroviaire pour lutter contre la pollution. « La transition écologique et le report modal de l’avion vers le train doivent aussi passer par ce genre de dispositif », explique le ministre. Cependant, il y a lieu de relever qu'une personne qui paye déjà très cher son billet est moins sensible à la hausse des prix. Ce qui soulève des questions sur l'efficacité d'une telle mesure et suggère que le recours excessif du transport aérien a encore de beaux jours devant lui.
Concernant cette nouvelle décision, il faut souligner que, pour l'instant, le ministre n'en a dévoilé que l'idée générale sans en donner les détails. C'est une mesure que devrait apparaître dans le projet de loi de finances (PLF), qui sera débattu devant l’Assemblée nationale avant la fin de l'année en cours. Une seule certitude dans le projet du gouvernement demeure : cette mesure « ne concernerait que les billets première classe et business ». Le député du parti de la majorité présidentielle et président de la Commission du développement durable, Jean-Marc Zulesi, indique, à propos de cette disposition, qu'il « reste encore des points à éclaircir, notamment le niveau de taxation, que l’on ignore pour l’instant. Mais, ajoute-t-il, il s’agit d’une piste très sérieuse ».