Alors qu'ils se préparaient pour les grandes vacances de l'été, plusieurs parents ont été appelés à régler des frais de scolarité et de garderie imprévus. D'un montant qui peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros, les parents concernés sont en plein désarroi.
Comme le rapporte Le Parisien, des familles issues de la municipalité de Bondy, en région parisienne, sont sommées de payer des frais de scolarités concernant une période allant de 2022 à août 2023. Ces sommes, dont certaines ont atteint 4 000 euros, concernent des frais de cantine, de garderie ou encore de centre de loisirs.
Alors que les parents sont dans l'incompréhension la plus totale, ces montants réclamés seraient en réalité le fruit d'une cyberattaque qui datent de 2020. Comme l'explique La Voix du Nord, les données de la municipalité de Bondy en Île-de-France avaient été supprimées par un groupe de hackers. Bien que la municipalité ait mis tout en œuvre pour limiter les dégâts, plus de 1,6 million d’euros d’arriérés ont été enregistrés.
Ainsi, depuis le mois d'avril dernier, ce sont des dizaines de parents à qui ont été envoyées des factures dont le montant va de quelques centaines d'euros à plusieurs milliers d'euros. « J’ai demandé un paiement étalé sur six mois, on ne nous donne pas la possibilité d’aller au-delà. J’ai mis de l’argent de côté pour payer cette facture, alors qu’il devrait me servir pour changer le frigo ou la machine à laver », explique notamment l'un des parents se retrouvant dans l'obligation de payer.
« Il n’y a aucun détail sur les jours de présence qu’on nous demande de payer. Je reçois plein de factures et je ne sais même pas ce que je paie. On est dans une spirale infernale », s’indigne un autre parent. Pour régler ces factures, les parents concernés disposent d'un délai de trente jours seulement. Une situation qui met les familles dans une situation inconfortable.
L'association « Bondy Autrement » intervient
Pour afficher leur mécontentement, plusieurs parents se sont réunis, la semaine dernière, devant la trésorerie municipale. « Les plus gros montants correspondent aux parents au plus haut quotient familial. Près de 30 % de l’ensemble des factures ont déjà été payés », explique le maire de Bondy, Stephen Hervé.
De son côté, L’association « Bondy Autrement » demande, quant à elle, une prise en charge d’un tiers du montant global réclamé aux parents. Pour l'association, cette prise en charge doit se faire par le Centre communal d’action sociale