Alors que les prix de l’énergie continuent de grimper, plongeant des millions de ménages dans la précarité, des dispositifs de soutien existent pour alléger leurs factures. La CAF, les caisses de retraite et d’autres organismes proposent des aides, souvent méconnues, pour lutter contre ce fléau croissant.
L’hiver met en lumière une réalité alarmante : la précarité énergétique. Près de 12 millions de Français sont affectés, selon le Médiateur de l’énergie. Face à cette crise, des aides spécifiques sont proposées par différents organismes pour pallier les factures d’énergie.
Le prix du gaz a bondi de 96 à 135 euros par mégawattheure entre 2022 et 2024, tandis que l’électricité a vu une hausse de 40 % sur la même période. Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique, 3,2 millions de ménages étaient en situation critique en 2023. Cette réalité a conduit à plus d’un million de coupures ou limitations d’énergie.
En dehors du chèque énergie, les allocataires de la CAF et de la MSA peuvent bénéficier d’aides exceptionnelles pour régler leurs factures d’énergie. Ces aides, accordées au cas par cas, s’adressent principalement aux familles bénéficiaires d’allocations sociales. Les demandes doivent inclure des informations détaillées sur la situation financière et les factures concernées.
Le soutien des caisses de retraite face à la hausse des prix de l’énergie
Les retraités peuvent également se tourner vers leurs caisses pour obtenir des aides spécifiques. Par exemple, l’Assurance retraite offre une aide «secours énergie» jusqu’à 200 euros. La CNRACL, quant à elle, propose une aide annuelle pouvant atteindre 1 000 euros pour les frais de chauffage. Ces aides visent à protéger les personnes âgées, particulièrement vulnérables face à la hausse des coûts.
Le FSL, géré par les départements, constitue un filet de sécurité pour les ménages confrontés à des impayés d’énergie, d’eau ou de gaz. Accessible sous conditions de ressources, ce fonds peut couvrir des factures récentes, à condition que la demande soit accompagnée d’un dossier complet, souvent soutenu par un Centre communal d’action sociale (CCAS). Comme le précise Service-public.fr, ce dispositif permet également de financer une partie des factures téléphoniques, à condition d’être abonné chez Orange et de profiter du revenu de solidarité active (RSA) ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ou l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
Malgré leur importance, ces aides restent sous-utilisées. Une meilleure communication sur ces dispositifs pourrait permettre à davantage de foyers de bénéficier du soutien nécessaire, réduisant ainsi les effets de la précarité énergétique.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.