La contribution sociale généralisée (CSG) est sur le point de connaître des modifications qui pourront profiter aux retraités. Il s'agit d'une charge sociale qui assure le financement du système de protection sociale en France. Grâce à ces changements, les taux des prélèvements appliqués aux retraités et calculés proportionnellement au revenu fiscal de référence (RFR) risquent de baisser.
Comment profiter de l'exonération de la CSG
L'exonération de la CSG est soumise à des conditions. Le premier critère, et sans doute le plus important, est celui du revenu fiscal de référence (RFR). Le calcul de cet indice relève de l'administration fiscale qui se base sur l'ensemble des revenus du ménage. Son montant est ensuite inscrit sur l'avis d'impôts du retraité. En 2023, pour profiter d'une exonération totale de la CSG, le RFR d'un retraité célibataire ne doit pas dépasser un seuil de 11 000 euros.
Dans le cas d'un retraité en couple, le seuil est fixé à 17 000 euros. Toutefois, si le RFR du retraité dépasse de peu le montant maximal, il est possible de profiter d'un taux réduit de 3,8 %. Celui-ci s'applique, par exemple, aux retraités célibataires dont le plafond du RFR se situe entre 11 000 et 14 000 euros. Cependant, il existe un taux intermédiaire de 6,6 % qui concerne les retraités dont le RFR dépasse le seuil maximal, mais n'atteint pas un certain plafond. Quant au taux plein, il est de 8,3 %. Il concerne les retraités dont le RFR dépasse les taux cités précédemment.
La réduction de la CSG profite principalement aux retraités percevant de petites pensions. À titre d'exemple, un retraité dont la pension est de 1 000 euros par mois et qui profite d'une exonération totale de la CSG profitera d'une économie mensuelle de 83 euros, soit 8,3 % de sa pension. Une somme qui représente 1 000 euros sur une année.
Une mesure insuffisante pour les retraités
Bien que cette mesure puisse soulager les retraités et les aider à couvrir certaines dépenses, à l'instar des soins médicaux, elle demeure insuffisante. D'autant plus que son impact sur le pouvoir d'achat est moins significatif pour les retraités dont la pension est plus au moins confortable. Cette exonération fiscale est également loin de pallier les problèmes structurels qui impactent les retraités, à l'instar des coûts exorbitants des soins médicaux de longue durée, ainsi que les frais de logement.