Le plan épargne logement (PEL) va voir son taux de rémunération augmenter au 1er janvier 2026. Cette hausse de taux, après plusieurs années de stagnation, est le fruit d’un calcul complexe effectué par la Banque de France, qui ajuste chaque année le taux du PEL sur la base de différents indices financiers.
Le taux actuel du PEL est de 1,75 %, un taux garanti pendant 15 ans pour les nouveaux contrats. Mais pour 2026, ce taux devrait augmenter pour atteindre 2 % indique Moneyvox. Ce changement est le résultat d’une formule utilisée par la Banque de France, qui prend en compte la moyenne des taux de différents instruments financiers appelés swaps. Cette formule a permis de calculer un taux de 2 %, bien que ce taux doive encore être officialisé d’ici la mi-décembre 2025.
Le calcul du taux du PEL et les implications pour les épargnants
La Banque de France effectue ce calcul chaque année en fonction de la moyenne des taux des swaps à 5 ans, 10 ans et 2 ans. Une fois ces taux collectés, un calcul complexe permet de fixer le taux du PEL pour l’année suivante. En l’occurrence, pour 2026, ce taux a été arrondi à 2 %.
Cette hausse est significative, car elle représente une amélioration du rendement du PEL, qui était de 1,75 % en 2025. Après l’application de la flat tax (prélèvement forfaitaire unique), ce taux de 2 % devrait donner un rendement net d’environ 1,40 %, contre 1,23 % pour les contrats ouverts en 2025. Cela pourrait rendre le PEL plus attractif par rapport à d’autres produits d’épargne, comme le Livret A, dont le taux est également réévalué régulièrement.
Le PEL offre l’avantage de permettre à l’épargnant de sécuriser un taux d’intérêt fixe pendant toute la durée de vie du plan, soit 15 ans maximum. En plus du taux d’intérêt garanti, il permet également d’acquérir des droits à prêt à un taux préférentiel pour un projet immobilier, ce qui en fait un produit populaire pour les épargnants souhaitant économiser en vue de l’achat d’un bien.
Le produit a connu une baisse d’attractivité ces dernières années, en particulier depuis 2018, en raison des faibles taux d’intérêt. Cependant, la hausse du taux de 2 % prévue pour 2026 pourrait attirer davantage d’épargnants, notamment ceux cherchant à sécuriser leur épargne à long terme dans un environnement de taux bas.
Les caractéristiques du PEL et les précautions à prendre
Le PEL, bien que moins populaire que par le passé, reste un produit d’épargne avec des spécificités intéressantes. Il impose des versements réguliers pendant 10 ans maximum, avec une durée totale de vie du plan de 15 ans. Une fois le plafond des versements atteint, l’épargnant peut continuer à percevoir des intérêts sur le solde du PEL, mais il ne pourra plus effectuer de nouveaux versements.
Une autre caractéristique importante du PEL est son plafond, qui ne doit pas dépasser 61 200 euros. Si ce plafond est atteint avant la fin des 15 ans, le plan sera clôturé automatiquement, et l’épargnant ne pourra plus y effectuer de versements. Toutefois, les intérêts continuent de courir jusqu’à la fin des 15 ans ou jusqu’à la clôture du plan, selon la situation.
Le PEL reste également soumis à une fiscalité spécifique. Les intérêts générés par un PEL ouvert avant 2018 sont exonérés d’impôt sur le revenu pendant les 12 premières années, mais restent soumis aux prélèvements sociaux. En revanche, les PEL ouverts après 2018 sont soumis à la flat tax dès le premier euro de gain. Cette fiscalité doit être prise en compte par les épargnants avant de souscrire, afin de bien comprendre le rendement net réel du produit.
Le PEL, bien que traditionnel, reste un produit d’épargne populaire, mais il nécessite une gestion réfléchie pour optimiser son rendement. La hausse prévue du taux de 2 % pour 2026 devrait le rendre encore plus attractif pour ceux qui souhaitent une sécurité à long terme, notamment dans un contexte où les autres placements sont moins rémunérateurs.








