Dès le 1ᵉʳ février, certains livrets d’épargne réglementés seront concernés par une réévaluation des taux. Si le Livret A se maintient à 3%, le taux du livret d’épargne populaire va, quant à lui, connaître une baisse, et ce, à cause du recul de l’inflation.
Ainsi, au 1ᵉʳ février, le taux du Livret d’épargne populaire (LEP) passera de 6 à 5%. Une baisse prévisible donc au vu du recul de l’augmentation des prix, le LEP étant un produit mis en place pour aider l’épargne des ménages dans le besoin à faire face à l’inflation des prix, qui a atteint 3,7 % en décembre. En plus de son taux, le plafond de versement du LEP est passé de 7 700 à 10 000 euros au mois d’octobre. De son côté, le taux du Livret A est maintenu à 3 % pour toute l’année 2024. 3 % est également le taux du Livret Bleu du Crédit Mutuel ainsi que le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), pas de changement donc en perspective pour ces deux produits d’épargne.
Pour le Livret Jeune, le taux est fixé par les banques. En revanche, il ne peut pas passer en dessous des 3%. En ce qui concerne le Livret d’épargne-entreprise, son taux sera également maintenu cette année à 2,25 %. Le Plan d’épargne logement est, lui, passé à 2,25 % au premier janvier dernier. Cette revalorisation concerne les nouveaux PEL ouverts à compter du 1ᵉʳ janvier 2024. Enfin, le Compte d’épargne logement (CEL) reste à 2% pour cette année encore.
En plus de la réévaluation des taux, les contrôles de l’épargne seront renforcée
Mis à part le Livret d’épargne populaire (LEP) qui est concerné par une réévaluation à partir du 1ᵉʳ février, tous les autres livrets réglementés restent donc inchangés. Mais en plus de la révision des taux, les contrôles à l’ouverture sont désormais renforcés. Par cette décision, le gouvernement souhaite éviter que les épargnants ne profitent indûment des avantages de chaque produit d’épargne. Que ce soit pour le Livret A, le LEP, le Livret Jeune ou encore le Plan épargne logement (PEL), il n’est possible de détenir qu’un seul exemplaire de chaque contrat.
La multidétention est interdite depuis très longtemps, mais jusque-là, les banques vérifiaient que cette condition était remplie uniquement quand il s’agissait du Livret A. Ouvrir plusieurs LDDS ou plusieurs PEL était donc matériellement possible, alors que c’est strictement interdit. De plus, la sanction en cas de multidétention de mêmes contrats, qui est la déchéance des intérêts et une amende égale à 2 % de l’encours du compte illégal, était rarement appliquée.
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