Épargne : Comment choisir le meilleur livret pour votre enfant en 2025 ?

Choisir un livret d’épargne pour son enfant peut se révéler complexe. Voici les options les plus intéressantes en 2025 pour faire fructifier son argent.

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Un enfant dépose une pièce dans une tirelire rose en forme de cochon, illustrant l'épargne.
Épargne : Comment choisir le meilleur livret pour votre enfant en 2025 ? | Econostrum.info

De nombreux parents souhaitent ouvrir un livret d’épargne au nom de leur enfant pour lui constituer un capital. Toutefois, le choix du produit peut sembler difficile face à la diversité des options proposées par les banques. Qu’il s’agisse d’un livret A, d’un livret jeune ou même d’un PEL, chaque solution possède ses avantages et ses inconvénients. 

Le livret A reste l’une des solutions d’épargne les plus populaires, même si son taux a récemment diminué de 3% à 2,4%. Malgré cette baisse, il demeure attractif en raison de son plafond élevé de 22 950 euros et de la non-imposition des intérêts. L’un de ses principaux atouts est sa flexibilité, permettant des retraits à tout moment, à condition d’avoir l’autorisation du représentant légal jusqu’aux 16 ans de l’enfant. Pour les parents souhaitant ouvrir un livret dès la naissance de leur enfant, le livret A est le choix privilégié.

Le livret jeune : pour les enfants à partir de 12 ans

Le livret jeune est une option idéale pour les enfants de 12 à 25 ans. Bien que son plafond soit limité à 1 600 euros, il présente l’avantage d’un taux d’intérêt compétitif, qui peut être supérieur à celui du livret A. Ce produit d’épargne permet non seulement d’initier l’enfant à la gestion de son argent, mais aussi de lui offrir un taux d’intérêt garanti, sans impôts. Cependant, ce livret ne peut être ouvert qu’à partir de 12 ans, ce qui limite son utilité pour les plus jeunes.

Pour les parents à la recherche d’un placement plus dynamique, l’assurance-vie représente une option intéressante. Ce contrat permet de bénéficier de taux attractifs allant de 2,6% à 4%, tout en offrant des avantages fiscaux, notamment après 8 ans de souscription. Bien que le capital ne soit pas bloqué, l’enfant ne pourra prendre le contrôle de son contrat qu’à sa majorité. L’assurance-vie est idéale pour des projets à long terme et permet de maximiser les rendements au fil des années.

Le PEL et le CEL : épargner pour un projet immobilier futur

Les parents intéressés par l’acquisition d’un bien immobilier pour leur enfant pourront se tourner vers le Plan d’Épargne Logement (PEL) ou le Compte Épargne Logement (CEL). Le PEL, avec un plafond de 61 200 euros, offre un taux d’intérêt de 1,75%, mais les intérêts sont imposables. Quant au CEL, avec son plafond de 15 000 euros, il présente un taux de 1,5%, ce qui est relativement faible. Ces comptes sont parfaits pour planifier l’achat immobilier d’un enfant adulte, mais sont moins adaptés si l’objectif est de constituer rapidement une épargne.

Le LDDS : une alternative au livret A

Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) offre des caractéristiques très proches de celles du livret A, à la différence près qu’il est plafonné à 12 000 euros. Son taux d’intérêt est le même que celui du livret A, et les intérêts sont également exonérés d’impôts. C’est une bonne alternative si vous avez déjà atteint le plafond du livret A, mais il peut être plus restreint en raison de son plafond plus bas.

Ouvrir un livret d’épargne pour son enfant permet de lui offrir un soutien financier et de l’initier à la gestion de l’argent. Entre le livret A, le livret jeune, l’assurance-vie et les autres solutions comme le PEL, chaque produit présente des avantages spécifiques. Le choix dépendra de l’âge de l’enfant, de l’objectif de placement et des préférences des parents. Quoi qu’il en soit, il est essentiel de bien évaluer chaque option pour maximiser l’épargne sur le long terme.

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