Au 1er janvier 2026, les règles fiscales concernant la déclaration des intérêts des livrets d’épargne vont rester globalement les mêmes, mais il est important pour les détenteurs de ces comptes de bien comprendre les obligations fiscales qui s’appliquent à leurs gains.
Si les livrets réglementés, tels que le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), et le Livret d’épargne populaire (LEP), sont exonérés d’impôt, d’autres placements peuvent être soumis à une imposition.
Les livrets réglementés ne nécessitent pas de déclaration des intérêts, car ces derniers sont exonérés d’impôt. Toutefois, les plafonds de dépôt sont à respecter : par exemple, le Livret A est limité à 22 950 euros, et le LEP à 7 700 euros. Si ces limites sont dépassées, les intérêts générés au-delà de ces montants seront soumis à l’impôt sur le revenu.
Les autres livrets et placements : déclaration des intérêts
Pour les autres produits d’épargne, comme les comptes sur livrets non réglementés, les intérêts sont soumis à l’impôt. Ces derniers doivent être déclarés chaque année dans votre déclaration de revenus. L’imposition des intérêts varie en fonction du type de placement et des choix fiscaux effectués par le titulaire, notamment s’il choisit le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Les intérêts des livrets bancaires non réglementés sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, qui inclut les prélèvements sociaux de 17,2 % et l’impôt sur le revenu de 12,8 %. Cependant, les contribuables peuvent opter pour l’imposition de ces intérêts au barème progressif, ce qui pourrait être avantageux dans certains cas, notamment pour ceux ayant un revenu modéré.

Produits d’épargne avec régimes fiscaux spécifiques
Certains produits d’épargne bénéficient de régimes fiscaux plus avantageux. C’est le cas des Plans d’épargne en actions (PEA) et de l’assurance-vie. Pour le PEA, les gains réalisés sont exonérés d’impôt sur le revenu après 5 ans de détention. Cependant, des prélèvements sociaux s’appliquent. L’assurance-vie bénéficie également d’un abattement fiscal sur les gains après 8 ans de détention, ce qui permet de réduire l’impôt dû sur les intérêts ou plus-values générés par le contrat.
Il est essentiel de bien comprendre les spécificités fiscales de chaque produit d’épargne, car la déclaration incorrecte ou l’omission de certains revenus peut entraîner des pénalités. Les contribuables doivent donc s’assurer de remplir correctement leur déclaration de revenus en mentionnant tous les intérêts perçus sur leurs comptes.
Ainsi, les livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS et le LEP restent exonérés d’impôt, tandis que les autres placements doivent être déclarés. L’option fiscale choisie (PFU ou barème progressif) peut influencer le montant d’impôt à payer, et des dispositifs spéciaux existent pour certains produits comme le PEA et l’assurance-vie.







