Les comptes à terme sont l’une des options préférées des épargnants. Ils offrent plus de sécurité que les autres comptes d’épargne qui, eux, peuvent, à tout moment, voir leurs rémunérations subir des révisions. Mais, là, la tendance à la hausse des taux des CAT cale et entame, même, une trajectoire baissière. Explications.
Après avoir suivi, pendant des années, une trajectoire ascendante, la courbe des comptes à terme fléchit. Portée par les nombreuses hausses effectuées par la Banque centrale européenne, cette option d’épargne amorce une baisse qui risque de se poursuivre dans les semaines et les mois à venir.
Dans son dernier bulletin consacré au taux de rémunération des dépôts bancaires rendu public vendredi dernier, la Banque de France indiquait que la rémunération moyenne des comptes à terme était de 3,63% en mars sur une durée jusqu’à deux ans. Un taux en baisse au vu de celui enregistré en janvier dernier qui est, selon les mêmes statistiques, de 3,92%.
En fait, la décision des banques de prévenir via des ajustements la baisse des taux de la Banque centrale européenne, dès le mois de juin prochain, a fortement influencé la tendance parmi les établissements financiers. Ces derniers deviennent ainsi de plus en plus « avares », à l’instar de Monabanq, qui vient de faire passer son taux à terme pour deux ans (CAT 2 ans) de 4,40% à 3,60%. Son CAT 5 ans suit la même tendance à la baisse en passant de 4,80% à 3,80%.
Toutefois, malgré ces prévisions pessimistes, les comptes à terme représentent encore la meilleure option pour les épargnants. Les taux des CAT demeurent plus intéressants que les livrets bancaires, comme le Livret A, le LEP, dont le taux n’est pas à l’abri de la chute. Le choix de l’option du compte à terme garantissant le taux annoncé pendant toute la durée du contrat est, en effet, plus sûr pour les épargnants.
Limiter les inconvénients des Comptes à terme
Cependant, malgré l’assurance qu’ils offrent à l’épargnant, les comptes à terme présentent l’inconvénient de la pénalité en cas de retrait avant la date d’échéance. Sans obligations de coûts de fonctionnement, à l’instar des frais de gestion, d’ouverture, de versement ou de fermeture au terme du contrat, les CAT peuvent, s’ils sont retirés avant terme, être à l’origine de sanctions.
Les experts conseillent ainsi aux épargnants d’ouvrir, par exemple, deux comptes à 2 000 euros chacun au lieu d’un seul à 4 000 euros ou éventuellement ouvrir un CAT progressif qu’on peut retirer à échéance d’une période. Enfin, pour éviter d’éventuels désagréments, certaines banques imposent à l’épargnant le respect d’un délai de préavis fixé généralement à 32 jours.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.