Après avoir enchaîné les reculs depuis près d’un mois, le prix du fioul domestique continue sa tendance baissière cette semaine encore. Depuis le mois de février, le prix a nettement baissé. Une situation qui profite aux ménages qui se chauffent à cette énergie.
Le prix du fioul continue sa chute
Pour ce lundi 18 mars 2024, le fioul ordinaire est affiché au prix de 1,227 euro le litre par le site spécialisé prixfioul.fr. Toujours selon la même source, le fioul supérieur est à 1,246 euro le litre. On est donc loin des prix enregistrés en automne dernier, ou encore au mois de février. A la même période du mois dernier, le fioul domestique ordinaire était au prix de 1,258 euro le litre, soit plus de deux centimes d’euro de plus que le prix de ce lundi 18 mars.
De son côté, le site fioulmarket.fr indique un tarif moyen de 1,212 euro le litre, soit 1 212 euros les 1 000 litres. Une nette baisse par rapport au début du mois de mars qui se confirme, là aussi, avec un recul de près de 22 euros sur un achat de 1 000 litres par rapport aux tarifs de la semaine dernière. Même si le prix du fioul est fortement influencé par celui de l’or noir, l’évolution est différente cette semaine. Alors que le fioul continue sa tendance baissière, les prix du pétrole, quant à eux, sont repartis à la hausse.
Ce lundi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord est affiché à 85,99 dollars. Même constat pour son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), qui est cédé à 81,88 dollars. Il faut dire que les marchés pétroliers demeurent très volatiles. Alors que la situation est toujours aussi préoccupante au Moyen-Orient, l’Iran vient d’annoncer cette semaine des contrats à hauteur de 13 milliards de dollars pour booster sa production.
Une situation géopolitique toujours aussi tendue
Par ailleurs, la guerre en Ukraine y est également pour beaucoup dans cette fluctuation des cours de l’or noir. La semaine dernière, plusieurs drones ukrainiens ont frappé les raffineries de pétrole russes. Selon Reuters, les attaques de drones sur les raffineries russes ont provoqué la réduction de la capacité de raffinage russe de près de 7 %. La Russie qui est pour rappel l’un des plus gros producteurs d’or noir au monde, après les États-Unis et l’Arabie Saoudite.
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