À la mi-juillet, le prix du gaz a connu une envolée au niveau de l’Union européenne. Quant à la production éolienne, très affectée par la baisse du vent, a connu une baisse significative. Le média spécialisé Selectra fait le point sur les différentes énergies en France ainsi qu’en Europe.
En début juillet, les prix du gaz ont connu un bond de 2,5 %, dû à la hausse de la demande à l’échelle internationale. Avec les hausses de températures prévues durant le reste du mois, le prix du gaz pourrait augmenter davantage en raison de son usage pour la climatisation. Les ménages constateraient, par conséquent, une hausse du montant de leur facture, notamment ceux qui utilisent principalement cette énergie pour se rafraîchir en été.
D’autre part, la production éolienne a connu une baisse drastique au cours du premier semestre de 2025, en raison du manque de vent. Comme l’explique Eoltech, au cours de ce trimestre, le vent a enregistré son niveau le plus bas depuis 15 ans. Ce manque d’électricité d’origine éolienne oblige les pays de l’UE à se tourner vers d’autres sources d’énergie polluantes pour combler le déficit.
Une production solaire record a été atteinte en France
Alors que l’Union européenne connaît des difficultés en matière d’énergie avec le recul de la production des éoliennes et la hausse du prix du gaz, la tendance est inversée pour la France, qui a atteint un niveau record de production solaire.
Un pic historique de 19,5 GW a été atteint le 10 juillet, permettant ainsi d’alimenter 40 % de la demande du pays. Toutefois, cette hausse a causé des prix de l’électricité négatifs, mettant en avant l’importance de mettre en place des solutions de stockage d’énergie telles que des batteries.
À noter que cette performance a été accompagnée d’une baisse significative de la rentabilité du solaire. La capture rate est passée de 86 % en 2023 à seulement 55 % en 2025, comme l’indique le directeur des marchés de l’énergie chez Alterna Énergie et Groupe Soregies, Clément Metayer, via une publication sur LinkedIn.
Qu’en est-il de la situation mondiale de l’énergie ?
Au niveau international, on constate une divergence entre les prévisions des grandes agences. Alors que l’EIA table, selon ses prévisions, sur une augmentation des stocks et un surplus de production, l’OPEP, de son côté, prévoit une demande importante et compte augmenter sa production en conséquence. À contrario, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) revoit à la baisse ses anticipations de croissance de la demande énergétique pour 2025, comme le relaye Selectra à partir du média Fxempire.
