Ce début avril est marqué par la stabilité des prix du fioul domestique, avec une baisse tangible par rapport au mois précédent. Cependant, l’envolée des prix du pétrole pourrait entraîner une nouvelle hausse prochaine de cette énergie.
Pour ce mercredi 3 avril, le prix du fioul ordinaire est affiché à 1,212 euro le litre par le site prixfioul.fr. Toujours selon cette même source, le prix du fioul ordinaire s’établit à 1,231 euro le litre. À titre de comparaison, le prix du fioul ordinaire, affiché par ce même site, était de 1,237 euro le litre il y a un mois. Sur une commande de 1 000 litres, la différence de prix est donc de 25 euros.
De son côté, le site fioulreduc affiche un cours un peu plus cher. Pour ce mercredi 3 avril : 1 216 euros pour une commande de 1 000 litres. Là aussi, la différence est notable par rapport au mois de mars. Le prix indiqué par ce même site il y a un mois était de 1 231 euros pour une commande de 1 000 litres, soit une différence de 15 euros.
Vers une hausse des prix du fioul à cause des cours du pétrole ?
Bien que la demande en fioul domestique devrait logiquement baisser avec l’arrivée des beaux jours, les prix pourraient quand même repartir à la hausse. La raison : la grimpée des prix de l’or noir, puisqu’en France, les prix du fioul domestique sont influencés par ceux du pétrole. Ce mercredi 3 avril, le baril de Brent de la mer du Nord est cédé à 89,05 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI) affiche 85,19 dollars.
Si le prix de l’or noir atteint ces niveaux record de l’année 2024, c’est en grande partie à cause des tensions au Moyen-Orient. Jim Reid, le stratégiste de Deutsche Bank, évoque « un regain d’inquiétude concernant le conflit au Moyen-Orient après une frappe israélienne contre un consulat iranien en Syrie ». En effet, les marchés pétroliers craignent que le conflit progresse vers d’autres régions du Moyen-Orient.
Mais ce n’est pas tout. L’annonce faite par la compagnie publique pétrolière mexicaine, Pemex, a également eu son effet. Cette dernière a dévoilé un plan de réduction de ses importations pour les prochains mois. La Russie envisage, aussi, de réduire sa production, en passant à 9 millions de barils par jour en juin prochain, pour s’aligner à la politique de quotas de production dictée par l’Opep+.
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