Tester les enchères dégressives de l’immobilier peut s’avérer une belle occasion pour vendre ou acheter un bien à un prix inespéré. C’est une enchère en ligne qui démarre à une mise à prix qui baisse toutes les trente secondes.
Face à l’inertie du marché de l’immobilier, toujours plombé par la cherté des prix et des taux de crédits qui ne baissent pas suffisamment pour provoquer le déclic espéré d’une relance, les enchères dégressives, qui font leur entrée dans le domaine, constituent des opportunités pour les personnes pressées de vendre ou acheter un bien. Le procédé est à mettre à l’actif des cabinets de gestion de patrimoine qui ont songé à cette option pour redynamiser le secteur. Une bonne affaire peut, désormais, être vite conclue sur un clic.
Comment participer aux enchères dégressives
Au départ, il faut d’abord aller sur un site dédié à ce marché. À défaut d’en avoir un de précis, il suffit de saisir « enchères dégressives de l’immobilier » dans quel moteur de recherches qui vous orientera, aussitôt, sur plusieurs plateformes à choisir. En y accédant, une multitude de biens (local, logement, terrain…) avec le prix de départ et le rendez-vous de l’enchère (date et heure) sont exposés.
Le moment venu, il faudra adopter le principe de participation à l’enchère : avec d’un côté, le marchand de biens ou le vendeur qui fixe virtuellement un prix généralement haut, et de l’autre, les participants qui guettent le bon moment pour conclure l’achat.
Le prix baisse toutes les 30 secondes
En fait, dès le départ de l’enchère, le prix commencera à baisser progressivement par palier de 500 euros à chaque retentissement d’un signal toutes les 30 secondes.
Toutes les 30 secondes, la sonnerie retentit, et le prix baisse de 500 euros chaque fois. Le prix diminue alors à 144 500, puis 144 000, puis 143 500… Au bout d’une énième sonnerie, alors que le prix baissait à 129 000 euros, Sandra fait remarquer à sa maman qu’il est peut-être temps de cliquer, car, en parallèle, l’un des 11 autres participants à l’enchère, visible sur l’écran, peut aussi cliquer en premier et s’emparer de l’affaire. Sylvie met alors le doigt sur la touche à 128 500. Elle vient alors de réaliser ce qu’elle souhaitait depuis que son fils lui avait confié ses intentions de s’installer seul. En plus à un prix inespéré comparativement aux propositions qu’elle a reçues des diverses agences qu’elle avait contactées.
Il lui reste tout de même à concrétiser cette transaction par un contrat de vente rédigé et signé définitivement devant un notaire. « Les acquéreurs ont perdu sur leur budget une certaine somme puisque le taux d’intérêt prend plus de place, donc c'est vraiment la solution qui leur redonne du pouvoir d'achat », commente Pascal Py, co-fondateur d'un cabinet spécialisé à Besançon, sur TF1 qui consacrait un reportage au sujet.