En France, le marché de l'emploi est toujours aussi tendu. Si dans certains secteurs, les postes libres sont nettement inférieurs par rapport à la demande, dans ceux dits « en tension », c’est plutôt l’inverse : la main d’œuvre s’y fait rare. Pourtant, dans certains de ces métiers, il suffit d’un niveau CAP pour occuper un poste stable et toucher une rémunération supérieure au SMIC. C’est notamment le cas pour le métier d’auxiliaire de vie sociale (AVS).
Selon une étude de la Dares sur les métiers en 2030, environ 305 400 postes d’auxiliaire de vie sociale seront proposés sur le marché du travail en France d’ici-là. Avec un marché du travail qui demeure toujours aussi instable, cette possibilité d'emploi se présente donc comme une véritable aubaine pour les nombreux demandeurs d'emploi qui peinent à réintégrer le marché de l'emploi.
D’autant plus que pour occuper le métier d’AVS, un niveau CAP suffit. Comme le rappel Le Figaro Emploi, une personne qui a obtenu un diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DAES) peut ainsi prétendre au métier d’auxiliaire de vie sociale. De plus, ce métier qui place l’humain au cœur du quotidien professionnel représente une belle opportunité pour les demandeurs d'emploi qui veulent être utiles à la société.
Dans le cadre du métier d’AVS, les tâches à réaliser au quotidien sont variées. En effet, le professionnel en question pourra être amené à faire les courses de la personne dont il s’occupe, l’accompagner lors de certaines sorties et réaliser des démarches administratives à sa place. Dans la majorité des cas, les personnes dont s’occupe un auxiliaire de vie sociale sont des seniors. Toutefois, celles-ci peuvent également être des enfants en bas âge, qu’il faut aider dans certaines tâches.
Quelle est la rémunération offerte par le métier d’auxiliaire de vie sociale (AVS)
Outre le contact humain et le fait de pouvoir occuper ce métier avec un niveau CAP, le poste d’AVS offre également une rémunération intéressante. « L’analyse des données des huit premiers mois de 2024 révèle une tendance marquante : le salaire des auxiliaires de vie a progressé beaucoup plus rapidement que le Smic, avec un écart de 10,26 % par rapport à celui-ci, contre seulement 3,48 % l’année précédente », a expliqué Guillaume Thomas, fondateur d’Aladom. Avec une rémunération de 11,97 euros bruts par heure en août dernier, un AVS qui travaille 151,96 heures touche un salaire de 1 967,16 euros bruts par mois, soit 200 euros de plus que les salariés payés au SMIC.
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