Lors de son premier discours officiel à l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Michel Barnier, a fait part de son souhait de réduire le déficit budgétaire. Son objectif est d’atteindre 60 milliards d’euros, dont 40 milliards d’économies et 20 milliards de recettes fiscales. Par conséquent, de nombreux secteurs seront impactés par une hausse des impôts, dont celui de l’énergie.
Pour l’heure, le gouvernement n’a annoncé aucune hausse en ce qui concerne les taxes appliquées au sein du secteur de l’énergie. Il faudra attendre le jeudi 10 octobre pour découvrir le projet de loi de finances 2025, qui sera présenté au Conseil des ministres. Cependant, selon les rumeurs qui circulent actuellement, deux taxes sur l’énergie sont sur le point de connaître une hausse qui se répercutera directement sur les montants des factures. Selon nos confrères de Sud-Ouest, il s’agit de la contribution sur les rentes inframarginales (CRIM) et de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE).
La première, entrée en vigueur en 2022, concerne les superprofits. Concrètement, elle consiste à prélever l’excédent de revenu réalisé par le producteur d’électricité qui dépasse un certain plafond. Pour rappel, cette taxe devait initialement être appliquée entre juillet 2022 et décembre 2023. Elle a finalement été reconduite jusqu’à la fin 2024 et pourrait être maintenue en 2025.
Quant à la deuxième, elle s’applique aux producteurs consommateurs. En d’autres termes, les producteurs en sont redevables pour leurs propres besoins en matière d’électricité. Actuellement, elle s’établit à 22,50 euros/MWh, mais elle pourrait revenir à son niveau de 2022 dès le 1ᵉʳ février 2025, soit à 32,44 euros/MWh.
Quel sera l’impact de ces hausses sur les factures de l’électricité ?
Sans grande surprise, ces hausses présumées des taxes sur l’énergie se répercuteront directement sur les factures des consommateurs. Cependant, cette augmentation passera inaperçue pour les 80 % des foyers français qui profitent du tarif réglementé. Pour rappel, la Commission de régulation de l’énergie avait annoncé une baisse de 10 % sur les factures d’énergie en février 2025. Si la TICFE revient à son niveau de 2022, cette baisse sera de 9 %, selon Le Parisien. Toutefois, cette hausse pourrait impacter davantage les 20 % des foyers restants. Pour éviter cette éventuelle augmentation, ces consommateurs peuvent se tourner vers une offre réglementée.
Pour rappel, le tarif réglementé, aussi appelé tarif bleu, est appliqué principalement par le fournisseur d’énergie EDF. Celui-ci profite aux particuliers, sans condition de revenus, ainsi qu’aux petites entreprises qui se composent de 10 employés au maximum. Les consommateurs peuvent donc, à tout moment, contacter leur fournisseur d’énergie pour basculer vers ce tarif.
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Ah ah ah et ce n’est pas fini, l’électricité va continuer à augmenter…et encore plus fortement en 2026… ce que peut vous dire le gouvernement n’est que pure baliverne…