Les factures d’électricité devraient baisser plus que prévu en 2025, a annoncé le chef du gouvernement, Michel Barnier. Cette baisse dans les prix de l’électricité sera possible avec l’abandon de la surtaxe prévue initialement dans le budget de l’année prochaine. Toutefois, ce ne sont pas tous les foyers qui devront bénéficier de cette baisse. Explications.
Pour colmater les brèches du déficit public qui dépasse le seuil des 6 % en 2024, le gouvernement avait présenté une série de mesures pour d’atteindre 60 milliards d’économies dans le budget 2025. Parmi celles-ci, l’augmentation de la taxe sur l’électricité au niveau d’avant pandémie du Covid-19. Toutefois, cette mesure a été rejetée par les députées de l’Assemblée nationale puis par les sénateurs.
Motivé par l’augmentation des recettes de l’État, le gouvernement tenait à sa mesure. Cependant, à cause de la menace de la motion de censure, le ministre de l’Économie et des finances, Antoine Armand, a expliqué qu’il était prêt à faire « des concessions » sur cette surtaxe, ainsi que sur les autres textes budgétaires. Finalement, le Premier ministre a annoncé, dans un entretien accordé au Figaro, le renoncement total à cette mesure.
« J’ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l’électricité dans le projet de loi de finances 2025 », indique le chef du gouvernement. Ainsi, cette décision d’abandonner cette surtaxe « permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement », a expliqué le Premier ministre. « Que ce soit dans ma majorité ou les chefs de l’opposition que j’ai reçus : presque tous m’ont demandé d’évoluer », a-t-il détaillé.
Toutefois, il faut souligner que l’annonce du Premier ministre doit être nuancée. En effet, le ministère des Finances a précisé que les taxes augmenteront bel et bien l’an prochain, pour retrouver leur niveau d’avant la crise de l’énergie. En 2025, le retour à la normale devrait faire payer quelque 2 milliards d’euros de plus aux ménages, selon le budget 2025.
Les ménages qui ne sont pas concernés par la baisse des factures de l’électricité
Ainsi, le gouvernement renonce « seulement » à relever les taxes au-delà de leur niveau précédant la crise. Seul un tiers de la surcharge prévue au départ est annulé. Le gouvernement renonce « seulement » à pousser le curseur encore plus loin : dans son projet initial, il avait prévu de relever les taxes au-delà de leur niveau d’avant la crise, afin de ponctionner un milliard d’euros supplémentaire sur les factures des foyers. Autrement dit, seul un tiers de la surcharge prévue au départ est annulé. Par ailleurs, concernant la baisse des factures seule une partie des consommateurs devront en bénéficier.
En détail, pour les clients du « tarif bleu » d’EDF, le relèvement des taxes sera plus que compensé par une baisse du coût de l’électricité. Cependant, les clients des offres de marché ont déjà pu profiter de la baisse des cours, qui s’est accélérée à partir de la fin de 2023. Le coût de leur énergie ne devrait pas chuter davantage en février. Ainsi, le relèvement des taxes fera donc gonfler leur facture. Les ménages concernés par cette hausse sont ceux qui ne sont abonnés ni au tarif réglementé, ni à une offre indexée sur celui-ci. Ils représentent au moins 24 % des foyers, selon des chiffres de la CRE à Libération.
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Pourquoi, le gouvernement ne diminue pas leurs trains de vie, dépense habillement de leur femmes,beauté etc..,au lieu de pomper le peuple. Plus de trous dans la ceinture.