Droits de succession : les biens qui échappent à la fiscalité en 2025

En 2025, plusieurs biens échappent aux droits de succession en France, sous certaines conditions, offrant ainsi des avantages fiscaux aux héritiers.

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Droits de succession 2025 : les biens qui échappent à la fiscalité en France | Econostrum.info

Les droits de succession en France peuvent parfois être un fardeau important pour les héritiers. Cependant, certaines transmissions de biens peuvent être exonérées, réduisant ainsi la charge fiscale. De l’exonération totale à des abattements partiels, plusieurs dispositifs sont en place pour alléger cette fiscalité, selon la nature des biens hérités et la situation particulière du défunt.

Certaines transmissions bénéficient d’exonérations totales, c’est-à-dire qu’elles échappent entièrement aux droits de succession. C’est notamment le cas pour les pensions de réversion, qui profitent au conjoint survivant. Les rentes viagères versées aux ascendants ou descendants directs du défunt bénéficient également de cette exonération.

Autre exemple, les monuments historiques classés ou inscrits à l’inventaire supplémentaire échappent totalement à la taxation. L’exonération totale s’étend aussi aux œuvres d’art, livres et objets de collection, mais sous condition qu’ils soient donnés à l’État tout en permettant à l’héritier de continuer à en jouir jusqu’au décès, soulignent nos confrères de CNews.

Exonérations partielles : des avantages pour certains biens

Certaines transmissions, bien que soumises à des droits de succession, peuvent bénéficier d’exonérations partielles. Par exemple, un contrat d’assurance-vie peut faire l’objet d’un abattement fiscal, tout comme certains biens immobiliers. Les biens forestiers et agricoles ou encore les espaces naturels protégés peuvent être partiellement exonérés si les conditions de transmission sont respectées.

De plus, les biens immobiliers acquis à des dates spécifiques ou ceux dont le titre de propriété a été reconstitué entre 2014 et 2027 peuvent aussi bénéficier d’une exonération partielle. Une exonération totale existe également pour les legs effectués à des organismes d’utilité publique ou à des associations ayant des objectifs de bienfaisance, de protection de l’environnement ou des animaux.

Les legs faits à des institutions publiques, telles que des communes ou des départements, bénéficient également d’une exonération de droits de succession, à condition que les ressources soient affectées à des activités d’intérêt général telles que la culture ou la science.

Exonérations spécifiques des droits de succession: cas particuliers

Certaines catégories d’héritiers peuvent bénéficier d’exonérations spécifiques. C’est le cas des victimes de guerre, des victimes d’attentats terroristes, mais aussi des policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers décédés dans l’exercice de leurs fonctions. Ces exonérations sont accordées sous des conditions strictes, et nécessitent de prouver que le décès ou la blessure a eu lieu dans le cadre du service.

Bien que certains biens soient exonérés de droits de succession, il est important de rappeler que les héritiers doivent tout de même s’acquitter des frais de notaire. Ces frais couvrent les honoraires du notaire ainsi que les droits à reverser à l’administration fiscale pour l’enregistrement de la succession. Ces frais peuvent varier en fonction de la nature et de la complexité des démarches nécessaires.

En résumé, bien que les droits de succession en France puissent être élevés, de nombreuses exonérations et abattements existent pour réduire cette charge. Il est donc conseillé de bien se renseigner sur ces dispositifs pour optimiser la transmission de biens et éviter des frais inutiles.

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