Bruno Le Maire persiste et signe concernant les mesures anti-sociales. Ainsi, l'État social recule de plus en plus en France. Les mesures d'accompagnement social coûtent pour l'exécutif qui s'attaque, depuis plusieurs mois, au rabotage des aides. Après le plan de 10 milliards d'euros qui affecte de nombreux secteurs, un nouveau plan qui peut atteindre 20 milliards d'euros devra être mis en place en 2025, avait affirmé Bruno Le Maire.
Ainsi, le ministre de l'Économie ne cesse de mettre en place des mesures d'austérité qui impactent le quotidien des Français. La France se droitise donc et les mesures sociales sont de plus en plus remises en cause.
Bruno Le Maire, après avoir déclaré que « Gouverner, c’est savoir renoncer à certaines dépenses secondaires pour financer des dépenses prioritaires : l’hôpital, l’école, la police, la justice, les armées. Je crois à un État fort, mais pas à un État qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric », revient à la charge avec une autre phrase qui peut coquer de nombreux Français.
En effet, le ministre de l'Économie s'est une nouvelle fois attaqué à l'« État social » dans une interview accordée au Journal du Dimanche, ce dimanche 17 mars. Pour lui, l'État-providence est « une machine à empiler de nouvelles dépenses publiques » à laquelle il privilégie l'État-protecteur.
Beaucoup de nos compatriotes comprennent très bien que nous dépensons trop, sans faire des choix, parfois pour des personnes qui ne le méritent pas ou pour rien
Dans cette interview, le ministre a averti que son discours « va faire hurler beaucoup de monde ». « Beaucoup de nos compatriotes comprennent très bien que nous dépensons trop, sans faire des choix, parfois pour des personnes qui ne le méritent pas ou pour rien », a déclaré le ministre, en ajoutant : « notre population vieillit. Le grand âge pèse lourdement sur les comptes sociaux et pèsera de plus en plus lourd ».
Bruno Le Maire explique qu' « il y a dix ans, nous avions huit millions de personnes en affection de longue durée. Elles sont près de douze en 2021. Le coût de la prise en charge de ces affections, qui est nécessaire et légitime, représente désormais 120 milliards, soit la moitié de la totalité des dépenses de soins ».
« Veut-on ignorer cette réalité ? Ou veut-on garantir à tous ceux qui en ont réellement besoin un accompagnement digne de la France ? », s'interroge le locataire de Bercy, en affirmant sur un ton offensif : « mettons les sujets sur la table, ne les mettons pas sous le tapis ».
Bruno Le Maire persiste et signe
En tout cas, le ministre qui vient de publier un livre souligne que toutes ces questions figurent dans cette publication. Concernant les questions démocratiques, Bruno le maire déclare : « Nous avons passé des heures au Parlement sur la réforme de l’aide médicale d’État : sachons consacrer le même temps aux grands enjeux du vieillissement, de la prise en charge de la dépendance, de l’accompagnement des personnes seules ».
Il faut dire que l'opposition à l'exécutif reproche justement cette absence de débats. Ces opposants ont des arguments de taille en soulignant que plusieurs lois ont été votées en faisant intervenir l'article 49.3 de la Constitution qui permet au gouvernement de faire adopter une loi sans débats.