Quelques semaines après la cyberattaque dont a été victime la Caisse d’allocations familiales, c’est au tour de France Travail d’être la cible d’une attaque informatique massive. Les informations de plusieurs catégories de demandeurs de travail sont ainsi compromises.
Comme l’a annoncé France Travail (ex-Pôle Emploi), c’est entre le 5 février et le 6 mars que l’organisme a été la cible d’une cyberattaque de grande ampleur. Alors que pour la CAF, les hackers ont piraté des comptes d’inscrits en utilisant des mails et SMS piégés notamment, France Travail a fait face à une autre manière de faire. Questionné par RTL, l’organisme a fait savoir que les hackers ont usurpé l’identité de conseillers de Cap Emploi pour arriver à leurs fins.
Quelles sont les personnes concernées par cette cyberattaque ?
Trois catégories de demandeurs d'emploi sont ainsi concernées par cette fuite de données personnelles. La première concerne les demandeurs d'emploi qui sont actuellement inscrits sur la plateforme de France Travail. La deuxième catégorie regroupe toutes les personnes précédemment inscrites au cours des 20 dernières années sur la plateforme de France Travail (Pôle Emploi avant le 1ᵉʳ janvier). Enfin, la troisième catégorie des personnes concernées par cette fuite de données regroupe tous les demandeurs d'emploi non inscrits sur France Travail, mais qui ont un espace sur Fracetravail.fr.
Toutes les victimes seront contactées par France Travail
Selon les estimations de France Travail, les données de près de 43 millions de demandeurs et anciens demandeurs d'emploi auraient ainsi été compromises. Ces informations personnelles vont des noms, prénoms et dates de naissance jusqu’aux numéros de sécurité sociale, ainsi que les identifiants France Travail. Néanmoins, « les mots de passe et les coordonnées bancaires ne sont pas concernés par cet acte de cybermalveillance », rassure l’organisme. France Travail va donc contacter individuellement toutes les personnes concernées par cette cyberattaque.
Les demandeurs d'emploi qui ne recevront aucun message ou de mail de la part de la plateforme ne font donc pas partie des personnes dont les données personnelles sont compromises. Par ailleurs, France Travail a mis à la disposition des demandeurs d'emploi un formulaire simplifié pour leur permettre de porter plainte directement en ligne. De plus, France Travail a mis à la disposition des victimes un numéro de téléphone (39 49) pour répondre à leurs questions et les accompagner au mieux. Pour rappel, les données volées « sont susceptibles d’être divulguées et exploitées de manière illégale », avertit France Travail dans un communiqué.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.