Le produit intérieur brut (PIB) est resté stable au quatrième trimestre de l’année 2023. Il a, par ailleurs, progressé en moyenne sur l’année de 0,9%, a indiqué, mardi 30 janvier, l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Très attendues, les estimations rendues par l’Institut national de la statistique et des études économiques, ce mardi 30 janvier, se sont avérées finalement très proches des anticipations du gouvernement. Le produit intérieur brut (PIB) est stable au quatrième trimestre 2023 (0,0% après 0,0% au précédent trimestre. En moyenne, sur l’année 2023, le PIB augmente de 0,9% (après +2,5% en 2022 et +6,4% en 2021).
Un chiffre très proche de l’anticipation du gouvernement qui, pour rappel, avait retenu une croissance de 1%. Le résultat « provient surtout de la forte hausse au deuxième trimestre 2023, l’activité ayant été stable sur le reste de l’année. À l’issue du quatrième trimestre 2023, l’acquis de croissance pour l’année 2024 s’élève à +0,1% », explique l’institut.
L’impact négatif de la demande intérieure finale
Dans le détail, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue négativement à la croissance du PIB (moins 0,1 point après plus 0,4 point au troisième trimestre 2023), du fait de la baisse de moins 0,7% de la formation brute de capital fixe (FBCF), après +0,2%, et de la consommation des ménages (moins 0,1% après +0,5%).
Globalement, sur l’année 2023, l’investissement ralentit légèrement (+1,2% après +2,3%), freiné par un nouveau recul de l’investissement en construction (-1,4% après -0,9%) et par un ralentissement de l’investissement en information-communication (+7,3% après +10,4%) qui reste toutefois très dynamique. En revanche, l’investissement en matériels de transport rebondit (+14,3% après -5,6%).
Rebond salutaire du commerce extérieur
Cela dit, si la demande intérieure finale a eu un effet négatif sur la situation économique, à l’inverse, relève encore l’institut, le commerce extérieur rebondit au quatrième trimestre 2023 et contribue positivement à la croissance du PIB (+1,2 point après -0,1 point). Les importations diminuent, en effet, fortement (-3,1% après -0,4%), tandis que les exportations sont quasi stables (-0,1% après -0,6%).
Enfin, précise l’Insee, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est de nouveau négative ce trimestre. Elle s’établit à moins 1,1 point, après 0,3 point au troisième de l’année 2023. Les contributions négatives sont particulièrement impactées pour le pétrole raffiné, les biens d’équipements et les autres biens manufacturés.
Ralentissement net de la production
Au chapitre de la production, les chiffres de l’Insee, relèvent un ralentissement net (+1,7% après +3,7%). C’est le cas en particulier dans les services (+1,1% après +4,7%, notamment dans l’hébergement-restauration). La production de biens manufacturés, quant à elle, conserve un rythme de croissance de plus 1,4%, soit à peine un léger ralentissement de 0,3% par rapport à l’année précédente.
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