Le taux d’intérêt dans le secteur de l’immobilier, qui affiche présentement une certaine stabilité après avoir atteint des cimes ces derniers mois, ne tendrait qu’à baisser dans un futur proche. C’est la projection des spécialistes du domaine qui tablent sur une reprise prochaine.
« C’est un taux très élevé par rapport à ce qu’il y avait il y a deux ans. Par rapport à l’époque où mon père a acheté, c’est un peu faible. J'ai eu un véritable coup de cœur, cela faisait un an que je cherchais ». Ce sont les propos d’une nouvelle acquéreuse qui se réjouit presque, sur Francetvinfo, d’avoir pu bénéficier d’une « affaire » à un taux tout de même assez élevé de 4,3%, et dont le remboursement du montant global, arrêté à 460 000 euros, est échelonné sur 25 ans. Et pourtant, en rapport aux taux pratiqués il y a à peine deux ans, il n'y a pas photo puisqu’en 2021, le taux d’intérêt ne dépassait même pas les 1%, contre les 4,35% exigés aujourd’hui.
Mais le fait que le chiffre, qui oscille désormais entre 4,3 et 4,35 %, n’est plus en hausse réjouit déjà les particuliers et agents immobiliers qui misent sur une future baisse. Une baisse toutefois que tout le monde espère toute proche pour permettre la relance des transactions qui battent de l’aile. À travers les agences, le marché est, en effet, plombé ces deux dernières années, au vu des affaires devenues très onéreuses pour le particulier. Ce qui explique le recul des ventes, faute d’un taux d’intérêt devenu une charge assez conséquente à assumer, en plus du prix des affaires qui ont également sensiblement augmenté.
Crédits immobiliers : peut-on s'attendre au retour du taux d'intérêt à 1% ?
Inutile de dire alors que la présente stabilité enregistrée en ce moment offre un bol de réjouissance à toutes les parties, ou presque. « Cela va permettre d’assurer nos ventes, et surtout au marché de s’équilibrer. Les prix vont pouvoir baisser », explique Aikel Belhadj, expert immobilier chez Homeloop, sur France 2. Rassurant pour autant ? Pas tout à fait, car d’autres voix tout aussi avisées excluent un retour aux taux attractifs de 1% d’il y a deux ans.
« On est aujourd’hui entre 4 et 4,5%, il est possible que dans les 2 à 3 ans qui viennent qu’on redescende à un taux autour de 3%, c’est tout à fait possible, mais 1%, c’est terminé ! » tranche Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, sur la même chaîne. L’avertissement de la spécialiste est suffisamment clair ! C’est ce qu’on appellerait : vous avez intérêt à saisir la moindre affaire si elle venait à vous tomber entre les mains, car trop attendre pourrait avoir aussi un prix à payer !
