Décidément, certaines mises à jour présentent des failles qui pénalisent de nombreux Français. Dans deux départements, un nouveau logiciel de traitement des dossiers est expérimenté par la caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM). Mais à cause d’un dysfonctionnement dans cet outil, des milliers de malades se retrouvent sans indemnités journalières de la sécurité sociale.
En bref :
- Selon la CGT, ce bug touche des travailleurs salariés de Loire-Atlantique et de Vendée depuis fin septembre
- Les victimes de ce bug se plaignent également de ne pas recevoir de réponses concrètes de la part de la CPAM
- La CPAM assure faire le nécessaire pour régler ce problème
En Loire-Atlantique et en Vendée, un nouveau logiciel de traitement des dossiers a été lancé par la Caisse primaire d’Assurance maladie. Sauf que voilà, à cause d’un bug, plusieurs personnes en arrêt maladie se retrouvent sans indemnités journalières. « Je suis actuellement en arrêt de travail et, depuis un peu plus d’un mois, je ne perçois plus d’indemnités journalières comme beaucoup de personnes », a déclaré l’une d’elle à Ouest-France.
Comme elle, ce sont des milliers d’autres malades en arrêt maladie qui ne reçoivent pas leur dû. D’après les dires de la CGT, ce bug touche des travailleurs salariés de Loire-Atlantique et de Vendée depuis fin septembre. En plus de ne pas recevoir d’indemnités journalières de la Sécurité sociale, ces personnes se plaignent également de ne pas recevoir de réponses concrètes de la part de la CPAM.
« J’appelle régulièrement la CPAM et, à chaque fois, on me dit que ce sera pour la fin de semaine, voire le début de semaine prochaine », témoigne l’un d’eux à Ouest-France. « Vous téléphonez tous les jours. Tous les jours, on vous apporte un discours complètement différent. Oui, vous êtes payé. Non, vous n’êtes pas payé et en fait, il n’y a jamais rien », a également déclaré une autre victime du bug de la CPAM à TF1.
La CPAM tient à rassurer les victimes
Pour les personnes en arrêt maladie, ce bug dans le logiciel de la CPAM est un véritable poids sur leur pouvoir d’achat. « Là, j’en suis à 700 euros d'empruntés à ma fille. Je ne sais pas à quel moment je pourrais lui rendre. Hier, je suis allée aux Restos du Cœur demander un colis de dépannage parce que je ne peux pas faire les courses », a expliqué à TF1 une assurée qui percevait jusque-là environ 300 euros par mois tous les quinze jours.
De son côté, la CPAM assure faire le nécessaire pour régler ce problème. « Notre priorité, c’est de payer les indemnités journalières dues aux assurés. C’est vraiment quelque chose de très profond chez nous et de très ancré chez les salariés de la caisse primaire », a fait savoir Pierre Peix, directeur de la CPAM de Loire-Atlantique, interrogé par TF1.
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