L’entame de l’hiver est en train d’être marquée par une recrudescence des infections respiratoires. La majorité, des cas porte sur une nouvelle flambée de l’infection au Covid-19 qui semble se propager à travers plusieurs territoires de France. Des institutions et établissements ont d’ores et déjà appelé à la reprise du port des masques.
La mesure tend, bien entendu, à réduire la contamination et l’étendue de l’épidémie qui se répand de plus en plus en France. Pour l’heure, des taux d’incidences particulièrement élevés sont enregistrés notamment dans le Grand Est. La Région Occitanie est tout aussi touchée, puisque la poussée épidémique semble détenir la fréquence de contamination la plus importante du moment dans le département de l’Ariège, au sud-ouest de la France.
C’est dire que l’épidémie se répand du bout au bout du pays même si certaines régions semblent pour l’heure moins touchées que d’autres. D’où ces appels répétés des autorités sanitaires ces derniers jours pour plus de vigilance face à la hausse constante des indicateurs de surveillance épidémiologique. Une hausse graduelle qui se traduit par un nombre de plus en plus important des établissements sanitaires qui se retrouvent sous tension. Et les autorités redoutent une situation à venir plus compliquée, particulièrement avec les animations attendues avec les fêtes de fin d’année, dont l’ambiance est déjà engagée.
Le Grand Est, la région la plus touchée pour le moment par le Covid-19
Les constats sont déjà là : la France est déjà à une moyenne de 51,41 cas de contaminations pour 100 000 habitants. Des chiffres recensés entre le 4 et le 10 décembre, soit une augmentation de plus de 23% de contaminations en une semaine, note La dépêche. « Une hausse des indicateurs virologiques issus des tests réalisés en laboratoires de biologie médicale était observée dans toutes les classes d'âge parmi la population qui a été testée », confirme, pour sa part, Santé Publique France dans son dernier bulletin.
Cela dit, la sévérité de la circulation virale est particulièrement en cadence soutenue dans les départements du Grand Est, où plusieurs établissements sanitaires s’organisent pour faire face au flux des patients. Des restrictions d’opérations, notamment les non urgentes, sont déjà retenues avec, en parallèle, des mises en place de services d’accueil spécialisés pour la circonstance. Les plannings des personnels sont également revus en conséquence.
Un nouveau sous-variant baptisé « JN.1 »
En termes de chiffres, La dépêche note que c’est au département Bas-Rhin qu’est enregistré pour le moment le taux d’incidence le plus élevé de la Région avec 181,92 cas pour 100 000 habitants, soit largement plus de trois fois la moyenne nationale. Le Haut-Rhin est juste derrière avec 165,5 cas pour 100 000 habitants, la Moselle à 143,5 cas, et la Meuse avec 130,2 cas.
Dans la Région Occitanie, le taux d’incidence le plus élevé est enregistré en Ariège avec 92,08 cas pour 100 000 habitants. La fréquence de contamination est singulièrement élevée dans ce département, où le taux d’incidence a franchi la barre des 88%. Il est question, dit-on, d’un sous-variant du Covid-19, appelé JN.1, qui se propage progressivement à travers l’ensemble des régions et des départements du pays. En Ile-de-France, les départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne sont les plus touchés pour le moment, avec respectivement plus 76% et plus 69,4% en une semaine. À noter toutefois que les sujets vulnérables restent les personnes âgées dont la prise en charge nécessite souvent l’hospitalisation.