L’annonce du contrôle technique des deux-roues fait l’objet de vifs débats. Néanmoins, malgré la contestation, la Fédération française des Motards en Colère se dit consciente de l’importance du contrôle technique. Dans ce cadre, elle demande au gouvernement de meilleures alternatives pour assurer la sécurité des motards, sans pour autant les pénaliser.
Contrôle technique : les motards redoutent des sanctions arbitraires
La crainte majeure des motards, après l’application du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues, réside dans les coûts supplémentaires que cette mesure risque d’entraîner pour eux. Des charges qu’ils estiment injustes. Ils voient, en effet, en ce nouveau dispositif, un prétexte pour les taxer davantage et redoutent, à juste titre, des sanctions arbitraires. Pour autant, les motards ne s’opposent pas à un entretien constant et régulier de leurs véhicules, conscients que cela permettra de préserver leur sécurité et celle d’autrui, ainsi que de prolonger la durée de vie de leurs motocycles.
Contrôle technique des 2RM, nouvelle passe d'arme au Conseil d'Etat https://t.co/hx7KLgKYUX pic.twitter.com/o1cekNqeLJ
— FFMC Nationale (@ffmcnat) June 1, 2023
En dépit de la résistance des motards, le gouvernement se doit de conserver le contrôle technique pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route, y compris les motards. Cette mesure permet en effet de détecter toutes sortes de véhicules potentiellement dangereux. Cependant, ce n’est pas l’entretien de leurs véhicules que les motards contestent, mais les pénalités qui pourraient découler de ce contrôle. C’est pourquoi il est nécessaire pour le gouvernement de trouver un compromis, qui tienne compte des préoccupations des motards tout en veillant à la sécurité routière.
Des alternatives de la Fédération française des motards en colère
Dans ce contexte, la Fédération française des motards en colère propose des alternatives au gouvernement. Elle réclame essentiellement des avantages pour la maintenance des deux-roues au niveau des garages partenaires, ainsi que des formations à la prévention routière. Pour appuyer cette dernière demande, la FFMC expose les résultats d’une étude de BPCE, selon laquelle 8 motards sur 10 sont pour des stages de sensibilisation sur les dangers routiers. En attendant la réponse du gouvernement, le sujet du contrôle technique des deux-roues continue de diviser.
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