Le contrôle technique est un passage obligatoire pour tous les véhicules de plus de quatre ans. Tout automobiliste doit faire faire vérifier sa voiture tous les deux ans, afin de détecter d'éventuelles pannes liées à la sécurité et au bon fonctionnement général. Cependant, les vérifications effectuées lors de ce contrôle ont évolué et de nouveaux tests seront désormais nécessaires sur certains équipements.
Depuis le 20 mai dernier, le contrôle technique de votre voiture ne se fait plus comme avant. Les 136 points de contrôle existants en France ajoutent, désormais, deux vérifications supplémentaires à l’examen. La première consiste à examiner le système d’appel d’urgence eCall du véhicule. Il s’agit d’un dispositif qui équipe tous les véhicules depuis le 1er avril 2018 en France. Il sert à alerter les services de secours.
L’appel d’alerte peut se faire manuellement, tout comme le système peut le faire de manière automatique en cas d’accident. Ce système transmettra aux secours les données du véhicule ainsi que sa géolocalisation. Lors de l’examen, les contrôleurs vont vérifier le bon fonctionnement du GPS, la compatibilité du logiciel et le fonctionnement des composants audio, entre autres. Il existe 13 défaillances qui peuvent être identifiées et contrôlées. Mais la contre-visite se fera seulement dans le cas d’absence totale ou partielle d’une partie matérielle du dispositif.
Un système E-call et un mouchard de consommation pour moderniser le contrôle technique
Le deuxième examen qui s’ajoute au processus du contrôle technique est celui du mouchard de consommation. Aussi appelé OBFCM (On Board Fuel Consumption Monitoring), ce mouchard électronique sert à mesurer le volume du carburant, ainsi que la quantité d’énergie électrique consommée par le véhicule. Il est obligatoire sur tous les véhicules neufs mis en circulation depuis le 1ᵉʳ janvier 2021, qu’ils soient thermiques ou hybrides.
Les données de consommation récoltées par le contrôleur seront ensuite transmises à l’UTAC, organisme chargé d’homologuer les voitures en France. Le but étant de comparer les chiffres des consommation obtenus durant le cycle d’homologation WLTP et l’utilisation réelle. Ce relevé va prendre effet en 2025 pour les véhicules particuliers et n’aura pas d’incidence sur la réussite ou non du contrôle technique.