Congé de naissance : son entrée en vigueur reportée à juillet 2026

Le congé de naissance, prévu pour janvier 2026, est reporté à juillet 2026, avec un délai exceptionnel pour les parents.

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Congé de naissance
Congé de naissance : son entrée en vigueur reportée à juillet 2026. Crédit : Canva | Econostrum.info

Voici la correction de votre titre Le 26 décembre 2025, le ministère de la Santé a annoncé que le congé de naissance, qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2026, serait reporté à juillet 2026. Ce report intervient après des difficultés techniques et administratives liées à sa mise en place, notamment pour les employeurs et les caisses de sécurité sociale.

Le gouvernement a pris cette décision afin d’assurer une application optimale du dispositif. Cependant, les parents d’enfants nés ou adoptés entre le 1er janvier et le 31 mai 2026 pourront bénéficier du congé à partir du 1er juillet 2026. Un délai exceptionnel leur permet de le prendre jusqu’à la fin de l’année 2026.

Le congé de naissance est une mesure introduite par le gouvernement pour soutenir la natalité en France, dans un contexte de déclin démographique. Il permettra à chaque parent de bénéficier de un à deux mois de congé supplémentaire, au-delà du congé de maternité ou paternité. Ce congé sera rémunéré à 70 % du salaire net le premier mois et à 60 % pour le second. Il pourra être pris soit simultanément par les deux parents, soit de manière alternée. De plus, il sera possible de fractionner ce congé en deux périodes d’un mois.

Un calendrier modifié et ses implications

Le report de la mise en vigueur à juillet 2026 a fait l’objet de nombreux débats. Initialement, le gouvernement prévoyait une entrée en vigueur en 2027 pour permettre aux employeurs et aux systèmes de sécurité sociale de s’adapter. Toutefois, après plusieurs discussions au Parlement, la mesure a été avancée à janvier 2026, puis reportée à juillet 2026 pour permettre une mise en œuvre plus fluide et éviter un blocage administratif. Le gouvernement a reconnu que cette entrée en vigueur plus rapide pourrait entraîner des délais d’indemnisation plus longs et une lourdeur administrative accrue, contrairement à la mise en place plus automatisée prévue au départ.

Les parents d’enfants nés ou adoptés entre janvier et mai 2026 devront attendre juillet 2026 pour pouvoir bénéficier du congé. Cependant, ils disposeront d’un « délai supplémentaire exceptionnel » jusqu’à la fin de l’année 2026 pour en faire la demande et profiter de ce droit. Ce dispositif permet de garantir que tous les parents, quel que soit le moment de naissance de leur enfant dans la première moitié de l’année 2026, puissent profiter de la mesure.

Le report à juillet 2026 a été motivé par la nécessité de s’assurer que les employeurs et les systèmes administratifs, tels que la sécurité sociale, puissent s’adapter correctement au nouveau dispositif. Il était nécessaire de mettre à jour les logiciels de gestion des ressources humaines et les systèmes d’information pour gérer efficacement les demandes et le versement des indemnités associées à ce congé.

Le congé de naissance comme soutien à la natalité

Le congé de naissance fait partie d’une série de mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir la natalité et la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Annoncée par Emmanuel Macron en janvier 2024, cette réforme vise à renforcer le soutien aux familles face à la baisse de la natalité en France. Elle permet aux parents de bénéficier de congés supplémentaires tout en assurant un soutien financier pendant une période de leur vie souvent marquée par des dépenses élevées liées à l’arrivée d’un enfant.

En plus de renforcer l’indemnisation par rapport au congé parental, ce congé de naissance vise à encourager une meilleure répartition des responsabilités parentales entre les deux parents. L’indemnisation plus élevée que le congé parental classique permet aux familles d’avoir un soutien plus important pendant la période post-natale.

Le gouvernement espère que cette mesure contribuera à inverser la tendance à la baisse de la natalité en France, tout en apportant un soutien concret aux familles et en facilitant l’adaptation du monde du travail aux besoins des parents. En dépit du retard dans la mise en œuvre, les autorités maintiennent que la réforme reste un levier essentiel pour encourager les naissances et soutenir les parents dans les premières étapes de la vie de leurs enfants.

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